L’armée d’Haïti, une menace pour la communauté internationale

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L’Armée d’Haïti a toujours été une menace pour la communauté internationale depuis 1803 en passant par 1915 jusqu’à nos jours. L’armée des indigènes d’Haïti qui a battu la plus grande armée de 1803 (Armée Française de Napoléon Bonaparte) fait face depuis les années 90 à des situations extrêmement difficiles au point qu’elle soit perçue comme une menace pour la communauté internationale du fait qu’elle partage des valeurs anticolonialiste, anti-esclavagiste et antiraciste. Cette armée démobilisée en 1996 par le président Jean Bertrand Aristide et remobilisée en 2017 par le défunt Président Jovenel Moïse est mise en dans une position où elle n’a même pas le pouvoir de faire l’acquisition d’équipements, de munitions et d’armes de guerre pour remplir leur mission constitutionnelle. Ceci explique pourquoi les États-Unis, le Canda et la France n’ont jamais supporté cette armée alors que ces pays appuient toujours inefficacement la Police Nationale d’Haïti. Dans les parties suivantes, on va expliquer comment l’armée haïtienne fut démantelée et rétablie malgré vents et marrés.

Comment la puissante armée d’Haïti fut démantelée ?

D’abord pour l’histoire et la vérité, la puissante armée d’Haïti qui a vaincu la plus puissante armée française de l’époque fut démantelée de fait par des hommes politiques haïtiens sous l’aspiration et la commandité de la communauté internationale (États-Unis d’Amérique, France et Canada).

D’après Beaulieu (s.d), lorsque les marines envahirent Haïti en 1915, l’armée héritée de la lutte de libération nationale fut remplacée par un corps de supplétifs indigènes, que la Constitution de 1918 baptisa « gendarmerie ». En dépit de ses transformations ultérieures, cette nouvelle « armée » ne cessa jamais d’être une simple force d’occupation intérieure. Dans les dernières années, le gros des 7 500 soldats était concentré dans la capitale et les villes les plus importantes. Ailleurs, l’armée disposait de « casernes » et « d’avant-postes », aux effectifs très réduits. Elle servait d’appui à une sorte de police rurale. Dans chaque section rurale (500 dans tout le pays environ), l’armée nommait un « chef de section ». Cette espèce de shérif achetait sa charge, mais en échange disposait d’énormes pouvoirs, par ailleurs très lucratifs. Il s’entourait de plusieurs dizaines ou centaines d’adjoints. Plus loin, Beaulieu (s.d) avance que les États-Unis ont au fil du temps toujours cherché à maintenir des relations étroites avec la hiérarchie militaire. Nombre des officiers qui ont dirigé le coup d’Etat de septembre 1990 étaient passés par les écoles militaires américaines. Cédras et d’autres officiers supérieurs ont émargé à la CIA. Un rapport de la CIA a même présenté Cédras comme son meilleur informateur en Haïti.

Dans la littérature, lorsque Jean Bertrand Aristide revint au pouvoir, il s’était fixé un objectif prioritaire d’affaiblir au maximum, voire démanteler l’institution militaire. Selon Beaulieu (s.d), pour Bill Clinton, il était clair que l’armée haïtienne, qui échappait à tout contrôle, était autant une source de problèmes qu’un facteur de stabilité. Plusieurs mois avant l’intervention nord-américaine, il avait accepté les propositions de Jean-Bertrand Aristide : réduire les effectifs de l’armée à 1 500 hommes et constituer à ses côtés une police indépendante. Le projet de création d’un corps de police indépendant de l’armée et placé sous l’autorité du ministre de la Justice, prêté au gouvernement Lavalas, avait d’ailleurs été une des raisons du coup d’Etat. Il ne s’agissait pourtant que d’appliquer la Constitution de 1987. Bill Clinton n’avait pas donné son feu vert à la suppression pure et simple de l’institution militaire, loin de là ! C’est pourtant ce qui allait arriver, illistre Beaulieu (s.d). Dès le début de l’intervention américaine, une partie de la population tenta sa chance face à l’armée, testa le nouveau rapport de forces et finalement gagna la partie : les militaires prirent peur et se retirèrent dans leurs casernes. Dans le nord du pays, une fusillade opposa des militaires américains et haïtiens. Le lendemain, les soldats haïtiens du département du Nord désertaient et les casernes étaient envahies par la population. Partout, le projet de patrouilles mixtes soldats américains-soldats haïtiens, dut être abandonné. Le départ précipité des chefs de la dictature (en emportant avec eux les fonds de retraite des militaires) acheva de démoraliser l’armée. Une bonne partie des militaires désertèrent avec leurs armes. Dans un premier temps, Jean-Bertrand Aristide, de retour d’exil, affirma avec force sa volonté de cohabiter avec le nouveau chef de l’armée, le général Duperval. Mais des barricades furent dressées lorsque courut la rumeur qu’il avait voulu assassiner le Président. Il fut remercié au mois de novembre et la composition de l’état-major fut bouleversée. Environ trois mille soldats intégrèrent les rangs d’une police intérimaire après un bref examen de leur dossier et une semaine de formation. Ce corps était voué à disparaître au cours de l’année 1995, au fur et à mesure que de jeunes policiers allaient sortir de l’Académie de police, qui ouvrit ses portes en février 1995. A la Noël 1994, il ne restait plus que 1 500 militaires. Quelques jours auparavant, les autres avaient appris soudainement qu’ils allaient toucher leur dernière paye. Seul incident : le 23 décembre, une cinquantaine de militaires démobilisés envahirent en armes le Quartier général de l’armée. Les forces américaines intervinrent, faisant plusieurs morts.

Pierre Mouterde et Christophe Wargny (dans Beaulieu, s.d), racontent qu’en février 1995, craignant qu’Aristide ne puisse contrôler de trop près ce qui restait de l’armée, les Etats-Unis demandent le départ de trois officiers jugés trop fidèles. « Le Président, exaspéré, réagit brutalement. Le haut commandement est dans le collimateur. Les Américains veulent trois têtes, il leur donne satisfaction, mais en fait tomber trente-neuf autres. Plus que l’état-major, le corps des officiers supérieurs est décapité en février. Un ouragan : plus d’officier au-delà du grade de major. L’un des proches d’Aristide, Dany Toussaint, assure le commandement ». Le 26 avril, les 1 500 derniers soldats reçurent l’ordre d’intégrer la Police intérimaire. C’en était fini des forces armées d’Haïti. Avec elles disparaissait aussi tout le système des chefs de section. Au mois de janvier, le bâtiment du quartier général, qui n’avait plus guère de fonction, avait déjà été repeint et donné au ministère de la Condition féminine. A Washington, on n’apprécia guère que l’armée soit ainsi démantelée. Puisque l’armée comptait auparavant 7 000 hommes, Bill Clinton demanda que les effectifs de la nouvelle police, fixés à 4 000 membres, soient doublés. Arguant de l’exiguïté des locaux de l’Académie de police, les Etats-Unis proposèrent charitablement qu’une partie des policiers soit formée aux Etats-Unis. Cette proposition fut finalement acceptée. Mais le gouvernement haïtien avait au préalable obtenu deux concessions : seulement la moitié de la formation s’effectuerait aux Etats-Unis, et un observateur haïtien contrôlerait son contenu.

Problématique de l’armée d’Haïti au regard de la communauté internationale

La crise sociopolitique et sécuritaire que connaît Haïti reflète l’échec de la communauté internationale pour stabiliser le pays à maintes reprises. D’après Larose (2021), il y a l’échec du projet de stabilisation démocratique d’Haïti. Car, depuis l’invasion suivie de l’occupation de 1915-1934, la mainmise des États-Unis sur l’espace politique haïtien est totale. Cette situation s’est renforcée avec le contrôle politique et économique exercé par Washington sur les organisations internationales et la vague des missions de paix onusiennes qui a déferlé dans le pays depuis 1991. La nomination de l’Américaine Helen Lalime à la tête du Bureau intégré des Nations unies en Haïti illustre cet état de fait et atteste en même temps de l’accord parfait sur le terrain entre les politiques interventionnistes des États-Unis en Haïti et le dispositif institutionnel offert par l’ONU à Washington à cette fin. Delà, Larose (2021) déplore la mobilisation des mêmes vieilles politiques qui ne ferait qu’amplifier le chaos, décrédibiliser davantage les acteurs externes et amplifier les rivalités internes. Trop souvent les réponses et solutions à la longue crise haïtienne ont été pensées de l’extérieur. Cette situation est humiliante et dégradante pour ce peuple pionnier de la liberté des esclaves noirs dans le monde. Alors que la communauté internationale ne voit pas d’un bon œil le renforcement de l’armée d’Haïti, les missions de l’ONU ont toutes des missions majoritairement militaires.

L’échec de l’ONU en Haïti

Malgré les nombreuses interventions de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en Haïti, le pays reste confronté à de nombreux défis sur lesquels LE SCIENTIFIQUE revient. Selon Pouligny-Morgant (1998), en décembre 1990, pour la première fois, une mission d’observation des Nations Unies apporte son soutien à un processus électoral en dehors des cadres classiques de la décolonisation ou du règlement d’un conflit. Leur nombre sera porté à 21 000 pour décroître progressivement à partir de décembre 1994. Le 19 septembre 1994, les États-Unis, avec l’aval du Conseil de Sécurité des Nations Unies, lancent l’opération “ Restaurer la démocratie ”. Pour la première fois, une intervention est ainsi justifiée, sous l’égide de l’ONU, par la nécessité de rétablir la démocratie dans un pays. 16.000 soldats débarquent en Haïti et, le 15 octobre, le président Aristide, renversé trois ans plus tôt par un coup d’État sanglant, rentre dans son pays. Le 15 mars 1995, la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA) prend le relais des forces américaines.

La Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) est une mission de maintien de la paix de l’Organisation des Nations unies en Haïti en opération de 2004 au 15 octobre 2017. La composante militaire de la mission est dirigée par l’armée de terre brésilienne. Le commandant de la force est brésilien. Il y a eu beaucoup de controverses entre la relation de l’ONU et Haïti sur certains points, notamment un certain nombre d’incidents et l’objectif de la mission de l’ONU lui-même ont donné lieu à de vives critiques de son action et l’appel à son départ. La Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti est la seule mission militaire importante de l’Organisation des Nations unies à avoir été envoyée dans un pays confronté à un conflit interne sans accord de paix entre les parties. Beaucoup considèrent la MINUSTAH comme une tentative par les États-Unis, le Canada et la France pour évincer d’Haïti le président populiste démocratiquement élu Jean-Bertrand Aristide, pour neutraliser ses partisans du Fanmi Lavalas, et pour garantir la stabilité du gouvernement pro-occidental de Gérard Latortue. En 2005, un rapport accablant par les Harvard Law Student Advocates for Human Rights montre en détail que la force de stabilisation des Nations unies a pour objet de couvrir de manière efficace une campagne de terreur menée par la police dans les bidonvilles de Port-au-Prince, qui constituent un bastion de soutien indéfectible à Aristide et au parti Lavalas. Cette manipulation totalement inappropriée de la part des États membres de dire à l’ONU de choisir un parti en Haïti, a non seulement été dénoncée par les Occidentaux, mais aussi ressentie par la population locale.

Ensuite, l’Organisation des Nations unies (ONU) a été encore une fois montrée du doigt pour l’épidémie de choléra qui a durement frappé Haïti quelques semaines après le tremblement de terre de 2010. Depuis l’avant dernière intervention de l’ONU en Haïti (MINUSTAH), quelques milliers de personnes ont été mortes et près d’un million sont ont été malades du choléra depuis le déclenchement de l’épidémie en 2010. L’ancien secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait été contraint de présenter des excuses aux Haïtiens lorsque des analyses avaient montré que le choléra avait été introduit dans le pays par des Casques Bleus népalais, dépêchés après le séisme dévastateur de 2010 (Le point, 2017).

Plus proche de nous, il y a une mission de l’ONU en Haïti qui s’appelle Mission des Nations unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH). Cette mission est une opération de maintien de la paix des Nations unies en Haïti. Elle remplace la Missions des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, dont le mandat a pris fin le 15 octobre 2017. La Mission des Nations Unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH) a terminé son mandat le 15 octobre 2019, mettant fin à 15 ans consécutifs d’opérations de maintien de la paix dans le pays.

 

De nos jours, l’ONU crée un bureau spécial en Haïti connu sous le nom de Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Ce bureau de l’ONU a une mission politique spéciale créée par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2476 du 25 juin 2019 et déployée en vertu du chapitre VI de la Charte des Nations Unies. Avec une présence uniquement à Port-au-Prince, et se concentrant exclusivement sur la fourniture de services de conseil et de bons offices, le BINUH travaille principalement avec les institutions de l’État pour :

  1. Renforcer la stabilité politique et la bonne gouvernance, y compris l’État de droit ;
  2. Promouvoir un environnement pacifique et stable, notamment en soutenant un dialogue national inter-haïtien inclusif ;
  3. Protéger et promouvoir les droits de l’homme.

Les activités de la mission, qui visent à aider à créer les conditions nécessaires au développement durable, sont intégrées à celles des 19 agences, fonds et programmes de l’équipe de pays des Nations Unies, qui fournissent une aide humanitaire et mettent en œuvre des programmes de développement sous la direction des autorités nationales. les autorités.

Comment un pays militaire comme Haïti est passé d’un régime militaire à une police un peu militarisée mais inefficace ?

Avant tout, il est à se rappeler que la Police Nationale d’Haïti (PNH) n’existait pas avant 1995. Avant Haiti avait seulement une armée. Ainsi, la Police Nationale d’Haïti naît le 12 juin 1995, sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide par application de la loi du 29 novembre 1994 portant création, organisation et fonctionnement de la Police nationale. En conséquences, environ 1 400 des membres de l’armée ont été intégrés dans la nouvelle police haïtiene. Certains officiers sont même devenus commissaires. D’autres soldats se sont réintégrés paisiblement à la vie civile, certains étant recrutés par des sociétés de sécurité privée. Une partie a suivi des stages de formation organisés par l’Organisation intergouvernementale des migrants. Mais un grand nombre n’a pas accepté la disparition de l’institution militaire et continue à agir dans l’ombre. Ils sont liés à des bandes de gangsters ou à des réseaux cherchant à déstabiliser le nouveau régime. L’ancien général Prosper Avril a plusieurs fois été désigné comme étant à la tête des comploteurs. Le 19 juin, 300 anciens militaires ont manifesté bruyamment dans les rues de la capitale. Les forces américaines ayant refusé de se livrer à des opérations de désarmement systématique, il reste des dizaines de milliers d’armes cachées à travers le pays. Donc, si les mêmes militaires de l’armée d’Haïti constituaient l’épine dorsale de la nouvelle police haïtienne, on peut par hypothèse déduire que l’exposé des problèmes qui se présenté sur l’armée haïtienne n’était pas bien analysé mais conçu justement pour dissoudre cette armée perçue comme une menace pour la communauté internationale.

CONCLUSION

Depuis sa création le 12 juin1995 de la Police Nationale d’Haïti (PNH) sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide par application de la loi du 29 novembre 1994, le nombre de « bavures et voliences policières» s’est multiplié et ne diffère pas des comportements des militaires qu’on reprochait sous le régime de l’armée. De nos jours, il se passe aucune manifestation politique où des participants n’ont pas été atteints par des projectiles. Certains policiers, agissant, paraît-il, dans le cadre d’un complot, se sont livrés à un véritable massacre dans des bidonvilles et d’autres constituent leur propre groupe de gangue à des fins économiques et criminelles. En effet, la situation vécue sous le régime militaire n’est trop different de ce qu’Haiti vit sous le régime de la police. Au cours de l’année 2019 et 2020, un groupe de policiers connu sous le de “Fantôme 509” semait la pagaille dans les rues de Port-au-Prince et du Cap-Haïtien, ce à des fins politiques pour renverser le président élu de l’époque (Jovenel Moïse).

Un policier connu sous le nom de Jimmy Cherisier, alias Barbecue a fondé un regroupement dénommé “Force Révolution an Fanmi e Alye, manyen youn, manyen tout”. D’après les données de certaines organisations civiles, il a été l’organisateur du massacre de “La saline”

Donc, le problème que faisait face ni l’Armée d’Haïti et que fait actuellement face la Police Nationale d’Haïti est un problème de renforcement structurel et organisationnel. Ce n’est pas une mesure de remplacement d’une institution qui change les donnes mais l’application de principes et de valeurs. Si les fonctions principales des armées sont le contrôle interne des sociétés, la défense de l’intégrité du territoire et l’intervention, au-delà des frontières, au service d’une politique extérieure, pourquoi la communauté internationale est contre le renforcement de l’armée d’Haïti ? Un renforcement de l’armée d’Haïti pourrait-il faciliter le développement endogène du pays ?

https://lescientifique.org/wp-content/uploads/2022/01/wp-1643479662330.pdf

RÉFÉRENCES

Beaulieu, L. (S.d). Comment l’armée haïtienne fut démantelée, dans Volcans, #22.

Larose, C. (2021). La crise en Haïti reflète l’échec de la communauté internationale pour stabiliser le pays. La Conversation.

Le Point. (2017). Choléra en Haïti: l’ONU veut puiser dans les caisses de la Minustah.

Pierre, M. et Christophe, W. (1996). Apre bal, tanbou lou – Cinq ans de duplicité américaine en Haïti. Paris : Éditions Austral.

Pouligny-Morgant, B. (1998). L’intervention de l’ONU dans l’histoire politique récente d’Haïti. https://doi.org/10.4000/plc.576

AUTEUR

Marc-Donald Vincent est spécialiste en gestion de projets. Il travaille dans les champs de compétences suivants : agronomie, planification urbaine, gestion territoriale, gestion de projets, logistique, administration des aires protégées et du patrimoine mondial de l’humanité, évaluation environnementale des projets et programmes, opérations électorales. Il a obtenu un baccalauréat en sciences agricoles à l’Université Chrétienne du Nord d’Haïti (UCNH) en 2016, un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) et une maîtrise en gestion de projets à l’Institut des Sciences, des Technologies et des Études Avancées d’Haïti (ISTEAH) en 2021. Pour l’instant, il poursuit ses études doctorales en sciences de la gestion à l’Institut des Sciences, des Technologies et des Études Avancées d’Haïti (ISTEAH).  Marc-Donald Vincent décrochait son premier travail à la Municipalité de Milot en 2013 à titre de Chef de service d’urbanisme & d’aménagement puis comme Directeur du territoire en 2020. Il travaille en passe-temps comme superviseur électoral principal de Milot de 2015 à 2017. En Mars 2020, il fournit ses services à l’Autorité de Gestion du Parc National Historique Citadelle, Sans-Souci, Ramiers (AGP) comme Responsable logistique du seul patrimoine haïtien reconnu par l’UNESCO. En 2018 et 2019, il enseignait les statistiques descriptives au niveau professionnel. Par ailleurs, il est également rédacteur en chef & fondateur de Le Scientifique, une revue de presse en ligne depuis 2017. Aussi, Marc-Donald Vincent est fondateur de l’Association Éco-citoyenneté d’Haïti (AEC-HAITI), une association à but non lucratif travaillant dans la promotion et la défense des droits environnementaux des citoyens y compris la valorisation des écogestes et des principes de protection de l’environnement. En termes de distinction, il reçoit un certificat de finaliste de Ten Outstanding Young Persons (TOYP) pour Haïti en 2017 par Jeune Chambre Internationale Haïti (JCI Haïti).  

ÉDITEUR / ÉDITRICE

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