HAITI : 5 grands partis politiques, une nécessité ! HAITI : 5 grands partis politiques, une nécessité !

HAITI : 5 grands partis politiques, une nécessité !

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Malgré sa pauvreté, Haiti est l’un des pays ayant le plus grand nombre de partis politiques dans le monde. De nos jours, 108 partis politiques sont agréés par le Conseil Électoral Provisoire (CEP, 2021) et chacun de ces partis ont l’intention de se faire représenter dans les élections présidentielles par un candidat. Ces partis politiques, pour la plupart, n’ont aucun cadre normatif, aucun directoire participatif, voire un programme politique. Delà, il est extrêmement difficile d’identifier l’idéologie des partis politiques haitiens. Est-ce qu’ils s’identifient sur l’échiquier politique comme la gauche, le centre ou la droite ? C’est très souvent sujet à controverse en Haiti. Cet article décrit la situation des partis politiques haïtiens, les rôles que devraient jouer les partis politiques dans un contexte universel tout en permettant de comprendre les différentes grandes lignes politiques. En fin, cet article propose à l’État de la République d’Haïti d’amender la loi sur les partis politiques haitiens afin de les obliger à se regrouper en seulement cinq (5) plateformes de partis politiques pour les élections présidentielles à raison d’un représentant par plateforme, en cinq (5) plateformes de partis politiques pour les élections législatives (au sénat et à la députation) à raison de deux représentants par plateforme, en cinq (5) plateformes de partis politiques pour les élections aux collectivités territoriales (Mairie, CASEC) à raison de quatre représentants par plateforme.

L’ACE (S.d) définit un parti politique comme tout groupe organisé de particuliers partageant au moins généralement les mêmes visées et opinions politiques, et cherchant à influer sur les politiques publiques par l’élection de leurs candidats à des charges publiques. Dans les démocraties durables et fonctionnelles, les partis sont en général solidement enracinés dans des sous-structures spécifiques de la société. Ils assurent le lien entre la société civile et les institutions gouvernementales et sont vus comme des composantes nécessaires de tout système démocratique moderne.

Pour certains haitiens, ce dont Haiti a besoin serait un bon négociateur, pas un faux populiste qui essaie de plaire 2% des gens, pas un caméléon en politique mais un visionnaire comme Dumarsais Estimé, un vrai homme du peuple comme Sylvain Salnave, un nationaliste comme Stenio Vincent, un architecte rêveur et réalisateur comme le roi Henry Christophe, un gestionnaire de l’administration publique comme Salomon, un chef sévère pour établir la peur chez les gangs et faire de Port-au-Prince un lieu sûr, un renouveau visionnaire comme Dr Manigat, un général prestigieux et discipliné comme le général Herard Abraham, un président honnête. Ca parrait absudre et ridicule pour certains qu’il y aura 108 partiels candidats pour les prochaines élections alors que certains n’auront meme 100 votes au niveau national, départemental et communal. Pourquoi une avalanche de candidats pour un seul fauteuil presidentiel ? En réalité, certains leaders haitiens créent des partis politiques uniquement à des fins personnelles et rien que pour subvenir à leurs besoins familiaux. Ce qui n’a rien à voir avec le développement et la défense d’Haiti.

Rôles des partis politiques

Selon les approches théoriques universelles, les principales tâches des partis politiques sont les suivantes :

  1. recueillir et articuler les priorités politiques et les besoins et problèmes des citoyens tels qu’identifiés par les membres et sympathisants,
  2. sensibiliser les électeurs et les citoyens au fonctionnement du système politique et électoral et promouvoir des valeurs politiques,
  3. concilier les revendications opposées et les transformer en politiques générales,
  4. inciter les citoyens à participer aux décisions politiques et transformer leurs opinions en politiques viables,
  5. canaliser l’opinion publique des citoyens vers le gouvernement,
  6. recruter et former les personnes qui souhaitent être élues à une charge publique.

Les partis politiques sont souvent décrits comme des médiateurs institutionnels entre la société civile et ceux qui prennent les décisions et les appliquent. À ce titre, ils favorisent la prise en compte des attentes de leurs membres et sympathisants par le parlement et le gouvernement. Les partis remplissent de nombreuses fonctions vitales dans une société démocratique, mais leurs activités les plus visibles sont la présentation de candidats lors des campagnes électorales (ACE, S.d).

Les partis politiques et les citoyens ne peuvent s’acquitter de ces fonctions que si certains droits et obligations sont garantis ou régis par la loi ou la Constitution. Ces principes sont les suivants :

  • Liberté d’organisation
  • Liberté de se présenter aux élections
  • Liberté d’expression et de réunion
  • Compétition équitable et pacifique entre les différents partis et candidats
  • Mécanismes visant à garantir la pluralité
  • Participation au processus électoral et interactions avec les organismes électoraux
  • Égalité des chances et absence de discrimination
  • Accès aux médias et couverture impartiale
  • Financement politique transparent et obligation d’en rendre compte

Le fonctionnement interne d’un parti politique est déterminé dans une certaine mesure par des forces externes aux partis (le système électoral, la culture politique, le cadre législatif, etc.), mais surtout par des éléments internes, comme la personnalité de son chef de file et de son équipe, ses fondements idéologiques, son histoire et sa culture politique interne. Les partis qui souhaitent appliquer à leur propre organisation les principes démocratiques de la politique électorale peuvent adopter des mécanismes et règles internes (formels ou informels) d’information, de consultation, d’organisation et de prise de décisions, et soumettre tous les niveaux de leurs opérations à la règle de la transparence. Les membres du parti peuvent aussi assumer un rôle décisionnel plus officiel, notamment en participant à l’élection des dirigeants du parti et au choix de ses candidats. Par ailleurs, de nombreux partis s’efforcent d’accorder une place plus importante aux groupes traditionnellement sous-représentés en leur sein.

Qu’est-ce qu’une idéologie politique ?

En sciences sociales, une idéologie politique est un ensemble défini d’idéaux éthiques, des principes, des doctrines, des mythes ou des symboles d’un mouvement social, institution, classe ou groupe important qui explique comment la société devrait fonctionner et offre quelques plans politiques et culturels pour atteindre un certain ordre social. Une idéologie politique concerne en grande partie lui-même avec la façon de répartir la puissance et à quelles fins elle doit être utilisée. Certains partis politiques suivent une certaine idéologie de manière très rigoureuse, tandis que d’autres peuvent prendre une inspiration étendue sur un groupe d’idéologies, sans s’arrêter sur une idéologie en particulier. La popularité d’une idéologie est en partie due à l’influence d’entrepreneurs de morale, qui agissent parfois dans leur propre intérêt. Les idéologies politiques ont deux dimensions : les objectifs permettent de comprendre comment la société devrait être organisée et les méthodes qui aide à identifier le moyen le plus approprié pour atteindre cet objectif. En conséquence, une idéologie est un ensemble d’idées. En règle générale, chaque idéologie contient certaines idées en ce qui concerne la meilleure forme de gouvernement (par exemple, la démocratie ou l’autocratie) et le meilleur système économique (par exemple, le capitalisme ou le socialisme). Parfois, le même mot est utilisé pour identifier à la fois une idéologie et une de ses idées principales. Par exemple, le « socialisme » peut se référer à un système économique, ou il peut se référer à une idéologie qui soutient ce système économique. L’idéologie politique est un terme qui se heurte à des problèmes, après avoir été appelé « le concept le plus insaisissable dans l’ensemble des sciences sociales ».

Si les idéologies peuvent être distinguées à partir des stratégies politiques, il y a plusieurs études qui montrent que l’idéologie politique peut être transmise de manière héréditaire au sein d’une famille. Cependant, les idéologies ont tendance à s’identifier par leur position sur l’ échiquier politique comme la gauche, le centre et la droite.

La gauche

Les idéologies de gauche soutiennent plus fortement certaines valeurs telles que :

  • le progrès social,
  • la liberté,
  • l’égalité,
  • la solidarité sociale.

Les idéologies de gauche prônent l’intervention de l’État, notamment dans les domaines économiques et sociaux. Elles tendent vers une redistribution des richesses (programmes d’aide sociale et d’assurance-emploi, accès aux soins de santé ou à l’éducation, etc.) pour une société plus égalitaire et solidaire. Les personnes qui adhèrent à ces idéologies demandent régulièrement des changements ou des réformes. Ces idéologies sont qualifiées de progressistes (qui veulent apporter des changements dans la société pour la faire progresser). On trouve parmi les idéologies de gauche le socialisme (gauche) et le communisme (extrême gauche).

Le centre

Les idéologies de centre partagent certaines valeurs de gauche (comme la redistribution des richesses) et de droite (comme la défense des libertés individuelles). Le libéralisme est un exemple d’idéologie de centre.

La droite

La droite comprend des idéologies qui tendent plus vers des valeurs comme :

  • la défense des traditions,
  • l’ordre,
  • la défense des libertés individuelles (dans la gestion de son argent et de ses biens, par exemple).

Les idéologies de droite, contrairement à celles de gauche, sont en faveur d’une limitation du rôle de l’État (dans le domaine économique, par exemple). Elles souhaitent également conserver l’ordre établi, d’où le fait que les partis de droite soient qualifiés de conservateurs. Parmi les idéologies de droite, on trouve le conservatisme (droite) et le fascisme (extrême droite).

Proposition de regroupement de partis politiques

Considérant que les partis politiques haitiens ne remplissent pas leur mission initiale étant de recueillir et articuler les priorités politiques et les besoins et problèmes des citoyens tels qu’identifiés par les membres et sympathisants, de sensibiliser les électeurs et les citoyens au fonctionnement du système politique et électoral et promouvoir des valeurs politiques, de concilier les revendications opposées et les transformer en politiques générales, d’inciter les citoyens à participer aux décisions politiques et transformer leurs opinions en politiques viables, de canaliser l’opinion publique des citoyens vers le gouvernement, et de recruter et former les personnes qui souhaitent être élues à une charge publique, il y a lieu d’admettre que les partis politiques ne remplissent pas leurs roles.

Au cours des dernières élections présidentielles, il est montré que le nombre de partis politiques s’accroit considérablement au point que le bulletin de vote électoral ne peut meme supporter le nombre de candidats. De nos jours, il y a plus de 108 partis politiques haitiens agréés par le Conseil Électoral Provisoire de 2021 présidé par Guylande Mesadieu.

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Liste Des Partis Politiques Agrees

De ce fait, pour résoudre structurellement ce problème, il est nécessaire que la nouvelle loi électorale et la loi sur les partis politiques donnent le ton. Comment ? Comme le prescrit la législation haitienne, le droit au regroupement politique est favorisé. Toutefois, la législation haitienne ouvre la brèche à la loi électorale d’en déterminer les conditions d’éligibilité des candidats des partis politiques aux scrutins. En effet, afin d’éviter d’avoir une panoplie de partis politiques aux élections, il est conseillé à l’État haitien de favoriser le regroupement des partis politiques en plateformes politiques lors des périodes électorales (présidentielles, législatives et des collectivités territoriales). La proposition de regroupement des partis politiques se fait selon les périodes électorales sus-mentionnées.

Lors des élections présidentielles

À l’approche des élections présidentielles, il faut obligatoirement des élections primaires dans les partis et les regroupemments de partis politiques en Haïti Voici la formule la plus optimale en termes de résultats. Il faut préalablement cinq (5) grandes plateformes politiques qui regrouperont les partis politiques ayant les memes ideologiques. Ces cinq (5) grandes plateformes politiques peuvent être :

  1. Plateforme socialiste (gauche) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme socialiste (gauche) au niveau national avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats à la présidence. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour le candidat qui devrait représenter la plateforme socialiste (gauche). Leurs statuts et reglements interieurs doivent clairement indiquer leur idéologie socialiste (gauche) sur l’échiquier politique haitien.
  2. Plateforme communiste (extrême gauche) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme communisme (extrême gauche) au niveau national avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats à la présidence. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour le candidat qui devrait représenter la plateforme communisme (extrême gauche). Leurs statuts et reglements interieurs doivent clairement indiquer leur idéologie communiste (extrême gauche) sur l’échiquier politique haitien.
  3. Plateforme centriste (libéralisme) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme centriste (libéralisme) au niveau national avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats à la présidence. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour le candidat qui devrait représenter la plateforme centriste (libéralisme). Leurs statuts et reglements interieurs doivent clairement indiquer leur idéologie centriste (libéralisme) sur l’échiquier politique haitien.
  4. Plateforme conservatiste (droite) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme conservatiste (droite) au niveau national avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats à la présidence. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour le candidat qui devrait représenter la plateforme conservatiste (droite). Leurs statuts et reglements interieurs doivent clairement indiquer leur idéologie conservatiste (droite) sur l’échiquier politique haitien.
  5. Plateforme fasciste (extrême droite) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme fasciste (extrême droite) au niveau national avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats à la présidence. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour le candidat qui devrait représenter la plateforme fasciste (extrême droite). Leurs statuts et reglements interieurs doivent clairement indiquer leur idéologie fasciste (extrême droite) sur l’échiquier politique haitien.

Suite aux élections organisées dans chacune des plateformes politiques, cinq (5) seuls candidats seront retenus pour participer aux élections présidentielles en Haiti à raison d’un candidat par plateforme politique (socialisme ou gauche, communisme ou extrême gauche, centriste ou libéralisme, conservatiste ou droite, et fasciste ou extrême droite).

Lors des élections législatives

À l’approche des élections législatives, il faut obligatoirement des élections primaires dans les partis et les regroupemments de partis politiques en Haïti, mais au niveau départemental pour le senat et au niveau des circonscription electorales pour la députation. Voici la formule la plus optimale en termes de résultats. Il faut préalablement cinq (5) grandes plateformes politiques qui regrouperont les partis politiques ayant les memes ideologiques. Chacune de ces cinq (5) grandes plateformes politiques auront deux représentants par département et circonscription électorale. Voici la démarche par plateforme :

  1. Plateforme socialiste (gauche) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme socialiste (gauche) au niveau départemental pour le senat et au niveau des circonscriptions électorales pour la députation avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour les candidats au senat alors que la population des circonscriptions électorales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la députation qui devrait représenter la plateforme socialiste (gauche).
  2. Plateforme communiste (extrême gauche) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme de communisme (extrême gauche) au niveau départemental pour le senat et au niveau des circonscriptions électorales pour la députation avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour les candidats au senat alors que la population des circonscriptions électorales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la députation qui devrait représenter la plateforme de communisme (extrême gauche).
  3. Plateforme centriste (libéralisme) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme centriste (libéralisme)au niveau départemental pour le senat et au niveau des circonscriptions électorales pour la députation avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour les candidats au senat alors que la population des circonscriptions électorales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la députation qui devrait représenter la plateforme centriste (libéralisme).
  4. Plateforme conservatiste (droite) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme conservatiste (droite) au niveau départemental pour le senat et au niveau des circonscriptions électorales pour la députation avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour les candidats au senat alors que la population des circonscriptions électorales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la députation qui devrait représenter la plateforme conservatiste (droite).
  5. Plateforme fasciste (extrême droite) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme fasciste (extrême droite) au niveau départemental pour le senat et au niveau des circonscriptions électorales pour la députation avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population départementale aura droit de voter en une seule tour pour les candidats au senat alors que la population des circonscriptions électorales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la députation qui devrait représenter la plateforme fasciste (extrême droite).

Suite aux élections organisées dans chacune des plateformes politiques, dix (10) seuls candidats seront retenus pour participer aux élections législatives par département pour le senat et par circonscription électorale pour la députation à raison de deux candidats par plateforme politique (socialisme ou gauche, communisme ou extrême gauche, centriste ou libéralisme, conservatiste ou droite, et fasciste ou extrême droite).

Lors des élections des collectivités territoriales

A l’approche des élections législatives, il faut obligatoirement des élections primaires dans les partis et les regroupemments de partis politiques en Haiti, mais au niveau des circonscription électorales pour les collectivités territoriales (Mairie, CASEC) . Voici la formule la plus optimale en termes de résultats. Il faut préalablement cinq (5) grandes plateformes politiques qui regrouperont les partis politiques ayant les memes ideologiques. Chacune de ces cinq (5) grandes plateformes politiques auront quatre représentants par commune ou section communale. Voici la démarche par plateforme :

  1. Plateforme socialiste (gauche) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme socialiste (gauche) au niveau communal pour la mairie et au niveau des sections communales pour les CASEC avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population des communes et sections communales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la municipalité et au CASEC qui devraient représenter la plateforme socialiste (gauche) dans les élections générales.
  2. Plateforme communiste (extrême gauche) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme de communisme (extrême gauche) au niveau communal pour la mairie et au niveau des sections communales pour les CASEC avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population des communes et sections communales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la municipalité et au CASEC qui devraient représenter la plateforme de communisme (extrême gauche) dans les élections générales.
  3. Plateforme centriste (libéralisme) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme centriste (libéralisme) au niveau communal pour la mairie et au niveau des sections communales pour les CASEC avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population des communes et sections communales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la municipalité et au CASEC qui devraient représenter la plateforme centriste (libéralisme) dans les élections générales.
  4. Plateforme conservatiste (droite) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme conservatiste (droite) au niveau communal pour la mairie et au niveau des sections communales pour les CASEC avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population des communes et sections communales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la municipalité et au CASEC qui devraient représenter la plateforme conservatiste (droite) dans les élections générales.
  5. Plateforme fasciste (extrême droite) : les élections primaires seront organisées dans cette plateforme fasciste (extrême droite) au niveau communal pour la mairie et au niveau des sections communales pour les CASEC avec tous les partis politiques désireux d’avoir des candidats. La population des communes et sections communales aura droit de voter en une seule tour pour les candidats à la municipalité et au CASEC qui devraient représenter la plateforme fasciste (extrême droite) dans les élections générales.

Suite aux élections organisées dans chacune des plateformes politiques, vingt (20) seuls candidats seront retenus pour participer aux élections des collectivités territoriales (échelle communale et section communale) à raison de quatre candidats à la municipalité et au CASEC par plateforme politique (socialisme ou gauche, communisme ou extrême gauche, centriste ou libéralisme, conservatiste ou droite, et fasciste ou extrême droite).

CONCLUSION

En tant que processus internes selon lesquels un parti politique choisit son ou ses candidats aux prochaines élections générales, les élections primaires offrent un exemple de processus de sélection comportant un haut degré de participation, en ce sens que les membres ordinaires (ou, dans certains cas, tous les électeurs de la circonscription) contrôlent le processus. Malgré que des élections primaires ne désignent pas forcément les candidats les plus susceptibles de remporter l’élection générale, sont très coûteuses, encouragent les querelles intestines dans les partis, et affaiblissent les structures du parti, les élections primaires ont une importance capitale dans l’approche participative des partis plateformes politiques et auprès des populations locales. Car,

  • Elles aident le parti politique à choisir le candidat le plus susceptible de remporter une élection générale grâce à la consultation d’un nombre considérable des personnes susceptibles de voter pour les candidats du parti.
  • Elles mettent en train le processus démocratique avant même la tenue des élections générales.
  • Elles donnent aux candidats un mandat clair et les légitiment, car ils sont choisis par les membres du parti en général, et non seulement par sa haute direction.
  • Elles assurent au parti, à ses candidats, et peut-être même à son programme une importante visibilité publique.
  • Elles habilitent les membres ordinaires et les font participer à la stratégie du parti et à ses décisions clés.
  • Elles aident les membres à prévaloir contre des élites du parti qui seraient impopulaires, mais fermement ancrées.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les partis politiques doivent se regrouper en cinq (5) grandes plateformes politiques. L’une de ces raisons constitue la lisibilité des bulletins de vote par les électeurs. Une autre raison s’explique par la prolifération du nombre de partis politiques à des fins économiques et non pas à des fins de dévelopement. Car, avec plus 20 photos de candidats sur un bulletin, il est quasi impossible que l’électeur fasse un bon choix par rapport aux pressions des bureaux de vote en Haïti. Le système électoral et la loi régissant les élections doit influer sur la conduite des élections primaires, non seulement parce que la nécessité de tenir des élections primaires est une alternative, mais aussi parce que le système électoral soit en soi influer sur la politique tout en limitant l’anarchie dans la prolifération des partis politiques en Haïti.

ÉDITEUR / ÉDITRICE

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Marc-Donald VINCENT
Marc-Donald Vincent est spécialiste en gestion de projets. Il a obtenu une licence en sciences agricoles de l'Université Chrétienne du Nord d’Haïti (UCNH) en 2016, un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en gestion des projets d'architecture et d'aménagement en 2020 et une maîtrise (M.Sc.A) en gestion de projets en 2021 de l'Institut des Sciences, desTechnologies et des Études Avancées d'Haïti (ISTEAH). Après son stage de recherche au Laboratoire de recherche en réseautique et informatique mobile (LARIM) de Polytechnique Montréal, il poursuit sa recherche doctorale en sciences de la gestion en Haïti à l'ISTEAH. Sa thèse doctorale porte sur les facteurs de succès et de sous-performance des projets publics mis en œuvre dans les pays à revenu faible et intermédiaire, cas d'Haïti. Aussi, Marc-Donald Vincent est président du Centre de Recherche Intégrée et Scientifique d’Haïti (CRISH) et du journal Le Scientifique promouvant la recherche scientifique en Haïti.
https://www.lescientifique.org