Haïti et Rwanda ont chacune une histoire touchante et précurseur. Haïti est connue comme la première république noire indépendante des temps modernes et le deuxième pays indépendant des Amériques après les États-Unis sans énumérer sa contribution dans la libération des pays de l’Amérique latine, de la Grèce, de l’Israël, des États-Unis d’Amérique, etc. Par ailleurs, il y a environ 25 ans, le chapitre le plus sanglant de l’histoire contemporaine de l’Afrique s’écrivait au Rwanda. En l’espace de cent jours, un million de personnes ont perdu la vie. Tout était à refaire dans ce pays meurtri. Le premier souci du Front patriotique rwandais, parti politique dirigé alors par l’actuel président rwandais Paul Kagame, a été de mettre fin au génocide et de rétablir la paix et la sécurité. « Nous avons tiré des leçons qui devraient nous enseigner à bâtir notre avenir », rappelait-il récemment, devant un parterre de chefs d’entreprise à Charlotte aux États-Unis. De nos jours, Haïti ne fait pas face à un génocide comme le Rwanda mais fait face à un néo-génocide qui réduit l’espérance de vie des haïtiens et qui les oblige soit à survivre dans l’extrême pauvreté, soit à quitter le pays en quête de meilleures conditions de vie aux États-Unis, au Chili, au Brésil, au Canada, en France, en République dominicaine, etc. Ainsi, après le cinquième assassinat d’un président d’Haïti, dont de Jean-Jacques Dessalines (Grande Rivière du Nord), Sylvain Salnave (Cap-Haïtien), Michel Cincinnatus Leconte (Saint Michel de l’Attalaye), Vilbrun Guillaume Sam (Ouanaminthe), Haïti est siégée dans un cycle infernal d’insécurité, de mauvaise gouvernance et d’extrême pauvreté. Malgré cet état de fait, le secteur privé des affaires, les leaders et partis politiques d’Haïti en guise de donner le ton ne fait que lutter pour la prise clandestine du pouvoir au détriment du peuple haïtien. Delà, les plus capables essaient de procéder à des élections au second degré alors que d’autres demandent l’organisation des élections démocratiques et participatives dans le pays. Face à ce constat, Jean Charles MOÏSE, le leader du parti politique socialiste haïtien (Parti Politique Pitit Dessalines) fait d’énormes concessions et lance une initiative d’unir Haïti selon l’approche rwandaise en tendant la main même à ses détracteurs et opposants. Dans les sections suivantes, l’article passe en revue la biographie de Jean Charles MOÏSE, puis décrit les stratégies et actions mises en œuvre par Jean Charles Moïse pour obtenir les résulats escomptés, c’est-à-dire, d’unir Haïti comme le Rwanda et faciliter le processus de développement durable du pays… [Lire la suite sur] ?
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