Haïti : secrets des faits historiques du Bois Caïman et salvation des esclaves

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Résumé

Il est scientifiquement et bibliquement admis que seule la religion comme facteur ne développe pas ni ne sauve non plus. De nos jours, des pays sont développés grâce à la justice, l’éducation, la science et aux technologies qu’ils mettent au premier degré et qu’ils en font des moyens de développement (Sodirjonov, 2020). Dans cette lignée, beaucoup de pays ont tiré leurs épingles du jeu et ont pu profiter des révolutions industrielles. Par contre, d’autres pays traînent encore dans la queue comme des pays les moins avancés et à revenu faible et intermédiaire. Ces derniers se fient surtout à la foi, à des croyances, des visions bâties sur l’intangibilité et parfois même aux intuitions (émotions) populaires auxquelles nous n’avons rien à envier. Tandis que l’on parle de la révolution industrielle comme un processus historique du XIXᵉ siècle qui fait basculer une société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle, beaucoup ignorent que la plus grande révolution historique qui a changé le court de l’humanité est la révolution haïtienne. Car, y-a-t-il quelques choses de pire que l’esclavage ? Non, nous ne croyons pas. Alors que tous les pays du monde qu’ils soient blancs ou noirs acceptaient l’ordre injuste des choses jusqu’à la fin du 18e siècle, Haïti à elle-seule a eu le courage de combattre le bon combat et enclencher l’éradication des paradigmes de l’esclavagisme, du colonialisme et racisme. Par ailleurs, ce mouvement a donné fruits alors qu’il commençait formellement avec la cérémonie du bois Caïman. Paradoxalement à certains leaders religieux qui mettent en avant leur perception et influence pour convaincre autrui, nous autres croyons que la seule façon pour déterminer le sous-développement d’un peuple est via la recherche scientifique utilisant des méthodes rigoureuses et admises par les pairs scientifiques. 

Mots-clés : Cérémonie du Bois Caïman, salvation des esclaves et Haïti.

Abstract

It is scientifically and biblically accepted that religion alone as a factor neither develops nor saves. Nowadays, countries are developed thanks to justice, education, science and technologies that they put at the forefront and that they make of them means of development (Sodirjonov, 2020). In this line, many countries have pulled out of the game and have been able to take advantage of the industrial revolutions. On the other hand, other countries are still lagging behind, such as least developed countries and low- and middle-income countries. The latter rely above all on faith, on beliefs, on visions built on intangibility and sometimes even on popular intuitions (emotions) to which we have nothing to envy. While the Industrial Revolution is spoken of as a historical process of the 19th century that shifted a predominantly agrarian and artisanal society towards a commercial and industrial society, many are unaware that the greatest historical revolution that changed the course of the humanity is the Haitian revolution. Because, are there any things worse than slavery? No, we don’t believe. While all the countries of the world, whether white or black, accepted the unjust order of things until the end of the 18th century, Haiti alone had the courage to fight the good fight and initiate the eradication of paradigms of slavery, colonialism and racism. Moreover, this movement bore fruit as it formally began with the Caiman Wood Ceremony. Paradoxically to certain religious leaders who put forward their perception and influence to convince others, we believe that the only way to determine the underdevelopment of a people is through scientific research using rigorous methods and accepted by scientific peers.  

Keywords: Bois Caiman ceremony, saving slaves and Haiti. 

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Haïti secrets des faits historiques du Bois Caïman et salvation des esclaves
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Citer [APA, quote] :

Vincent, M. D. (2023). Haïti : secrets des faits historiques du Bois Caïman et salvation des esclaves. Centre de Recherche Intégrée et Scientifique d’Haïti (CRISH), 1(5), 49-58. Consulté sur https://www.lescientifique.org/volume1numero5   

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Références 

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Auteur / autrice

  • Marc-Donald Vincent est spécialiste en gestion de projets. Il a obtenu une licence en sciences agricoles de l'Université Chrétienne du Nord d’Haïti (UCNH) en 2016, un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en gestion des projets d'architecture et d'aménagement en 2020 et une maîtrise (M.Sc.A) en gestion de projets en 2021 de l'Institut des Sciences, desTechnologies et des Études Avancées d'Haïti (ISTEAH). Après son stage de recherche au Laboratoire de recherche en réseautique et informatique mobile (LARIM) de Polytechnique Montréal, il poursuit sa recherche doctorale en sciences de la gestion en Haïti à l'ISTEAH. Sa thèse doctorale porte sur les facteurs de succès et de sous-performance des projets publics mis en œuvre dans les pays à revenu faible et intermédiaire, cas d'Haïti. Aussi, Marc-Donald Vincent est président du Centre de Recherche Intégrée et Scientifique d’Haïti (CRISH) et du journal Le Scientifique promouvant la recherche scientifique en Haïti.

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