Haïti forme ses cerveaux : 51 diplômés engagés issus de l’ISTEAH

Par-delà les crises, les réussites silencieuses forgent l’avenir d’Haïti. C’est dans ce contexte que l’Institut des Sciences, des Technologies et des Études Avancées d’Haïti (ISTEAH) célèbre, ce 30 mai 2025, une nouvelle génération de penseurs, d’innovateurs, de chercheurs, de scientifiques et de bâtisseurs. À cet effet, sous la houlette du professeur Samuel Pierre, guidé par le souci du bien commun, l’ISTEAH a tenu sa 12e collation de grades. Ainsi, cinquante et un (51) diplômés, issus de diverses régions d’Haïti et d’autres pays, ont été honorés. Leur formation, leur persévérance et leurs recherches dessinent les contours d’un pays à réinventer par la connaissance et l’innovation. De ces diplômés, on dénombre six (6) docteurs (Ph.D.), huit (8) titulaires de maîtrise (M.Sc., M.Sc.A., MBA), vingt-trois (23) diplômés d’études supérieures spécialisées (DESS) et quatorze (14) détenteurs du diplôme universitaire propédeutique en sciences (DUPS). Par conséquent, cette diversité de grades témoigne de l’engagement de l’institut à former des experts haïtiens dans tous les secteurs clés du développement national.

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ISTEAH : l’Université de la nouvelle Haïti

Depuis sa fondation en 2013, l’ISTEAH poursuit un projet ambitieux : former sur place, en Haïti, une élite scientifique et technique capable de relever les défis de développement national. Aujourd’hui, l’ISTEAH est à sa douzième promotion de gradués. Ce résultat mesurable prouve que l’éducation supérieure de haut niveau, ancrée dans les réalités locales, est non seulement possible, mais essentielle. Car, sous la direction du professeur Samuel Pierre, et avec l’appui d’universités partenaires et plus de 200 professeurs venant du Canada, de la Belgique, des États-Unis, de la France, d’Haïti, du Maroc, du Mexique et de la Suisse, l’ISTEAH a su conjuguer rigueur académique, engagement citoyen et ancrage territorial.

Grâce à ses partenariats stratégiques avec plusieurs universités étrangères de renom, l’ISTEAH offre à ses étudiants la possibilité d’obtenir une bidiplomation, conjuguant un diplôme de l’ISTEAH et celui d’un établissement partenaire à l’international. Cette ouverture sur le monde académique permet non seulement de renforcer la qualité de la formation offerte, mais aussi de valoriser les compétences des diplômés sur le marché global du travail. En outre, l’ISTEAH s’impose, depuis plusieurs années, comme l’université haïtienne ayant offert le plus grand nombre de stages académiques et de recherche à l’étranger, offrant ainsi à ses étudiants une exposition concrète aux standards internationaux en matière de recherche scientifique, d’innovation et de collaboration interuniversitaire. Cette dynamique contribue à l’émergence d’une élite intellectuelle haïtienne capable de rivaliser au plus haut niveau et de participer activement au développement du pays.

Par ailleurs, l’ISTEAH accorde une importance particulière à la diversité, considérée comme un levier essentiel d’équité, de créativité et de richesse intellectuelle. L’institution s’engage résolument à promouvoir l’inclusion des femmes dans les domaines scientifiques et technologiques, trop longtemps restés inaccessibles ou sous-représentés. En valorisant les talents féminins et en leur offrant les mêmes opportunités d’accès aux formations avancées et aux expériences internationales, l’ISTEAH contribue à bâtir une société plus juste, équilibrée et innovante.

L’ISTEAH propose des formations étagées (premier, deuxième et troisième cycles) conçues pour répondre directement aux besoins structurels d’Haïti. Dans cette optique, ses programmes de doctorat et de maîtrise visent à produire des experts capables de renforcer les universités régionales et d’alimenter les décisions politiques, tandis que la formation propédeutique (DUPS) en sciences et technologies développe la relève scientifique dès le premier cycle.

Grâce à ses centres de recherche en mathématiques, en éducation et gouvernance, en technologies de l’information pour le développement, en sciences moléculaires et du vivant et en gestion des risques, aménagement du territoire et environnement, l’ISTEAH encourage des travaux appliqués qui traitent des défis locaux (sécurité alimentaire, aménagement durable, lutte contre la corruption, digitalisation des services publics). De plus, son centre de formation continue collabore avec des ministères et des entreprises pour des ateliers et certifications (sécurité informatique, gestion axée sur les résultats, e-learning), comblant ainsi le fossé entre l’université et les besoins pratiques du secteur public et privé. En créant un écosystème pédagogique adapté aux contextes du pays, l’’ISTEAH incarne véritablement l’université de la nouvelle Haïti et se positionne comme le catalyseur d’une frange de la population engagée dans la transformation sociale et économique d’Haïti, faisant souffler un vent de renouveau sur l’enseignement supérieur national.

Les nouveaux diplômés de l’ISTEAH, leur grade et leur contribution

Les nouveaux diplômés de l’ISTEAH proviennent de régions diverses, notamment de Port-au-Prince, du Cap-Haïtien, de Jacmel, des Cayes, de Hinche et d’autres  régions du pays y compris de la diaspora. Pour la petite histoire, l’ISTEAH est actuellement présent dans plus de 8 villes et départements d’Haïti à savoir Génipailler (Milot), Cayes, Hinche, Jacmel, Jérémie, Ouanaminthe, Port-au-Prince et Saint-Marc. Cette cérémonie témoigne d’une portée nationale et internationale sans précédent. C’est la première université haïtienne ouvrant ses portes aux étrangers et aux Haïtiens vivant à l’étranger. Répartis en plusieurs cycles (doctorat, maîtrise, DESS, DUPS), ces 51 diplômés couvrent plusieurs domaines clés alors qu’ils ont été encadrés par un corps professoral haïtien et international de grand calibre afin de se préparer à devenir des acteurs essentiels de la gouvernance, de l’innovation et du progrès social. Les sections qui suivent présentent et catégorisent les diplômés chacun selon leur rang, grade et programme d’études.

Liste des diplômés à la collation des grades du 30 mai 2025 [Télécharger]

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Les titulaires de doctorat (Ph.D.) de la 12e cohorte

Lors de cette collation de grades, six (6) chercheurs reçoivent le plus haut grade universitaire, après des années de recherche sur des problématiques cruciales. Ils s’agissent de :

1. Figaro Aurelus (Port-au-Prince) : Docteur en Sciences juridiques (avec une spécialité en Criminologie et lutte contre la corruption). Son sujet porte sur l’analyse de la problématique de la lutte contre la traite des personnes en Haïti en lien avec la migration. Son travail a été co-dirigé par Dre Johanne Clouet (UdeM) et Dr. Samuel Pierre (Polytechnique Montréal et ISTEAH). À cet effet, le jury de soutenance a été constitué de M. TOUSSAINT Pierre, Ph. D. (Président), Mme CLOUET Johanne, Ph. D. (Membre et Directrice de recherche, Université de Montréal), M. PIERRE Samuel, Ph. D. (Membre et Co-directeur de recherche), M. MONDÉLICE Mulry, Ph. D. (Membre, Collège militaire royal de Saint-Jean), M. ROCH François, Ph. D. (Membre externe, Université du Québec à Montréal, UQAM) et M. GUÉ Jean-Élifaite, Ph. D. (Représentant de la direction des affaires académiques).
2. Romel Eustache (Hinche) : Docteur en Sciences de l’agriculture (avec une spécialité en Environnement et changements climatiques). Son sujet porte sur les stratégies d’adaptation et résilience des producteurs maraîchers de Kenscoff (Haïti) face aux changements climatiques et environnementaux. Son travail a été co-dirigé par Dr. Kénel Délusca, Dr. Mathieu Quenum et Dr. Sebastian Weissenberger (Téluq). Le jury a été constitué comme suit : M. TOUSSAINT Pierre (Président, Ph. D., ISTEAH), M. DÉLUSCA Kenel (Membre et Directeur de recherche, Ph. D., ISTEAH), M. QUENUM Mathieu (Membre et Codirecteur de recherche, Ph. D., ISTEAH), M. WEISSENBERGER Sebastian (Membre et Codirecteur de recherche, Ph. D., Université TÉLUQ, Canada), M. PRÉVIL Carlo (Membre, Ph. D., Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue – UQAT, Canada), M. SARR Adam (Membre externe, Ph. D., Université Gaston Berger, Sénégal) et M. ASSOGBADJO Achile (Membre externe, Ph. D., University of Abomey-Calavi, Bénin). La représentante de la Direction des affaires académiques était Mme SMITH Rose-Michelle (Ph. D., ISTEAH).
3. Sandra Jean-Gilles (Santiago, République Dominicaine) :  Docteure en Sciences économiques (avec une spécialité en Analyse et évaluation de projets). Son sujet porte sur l’Économie informelle, mobilité sociale et rapports sociaux de genre : le cas des Madan Sara et du sistèm pratik en Haïti. Son travail a été co-dirigé par Dr. Sid Ahmed Soussi (UQAM) et Dr. Bénédique Paul (UniQ). Le jury a été constitué comme suit : Mme JEAN-GILLES Sandra (Présidente, Ph. D.), M. FLEURANT Maismy-Mary (Membre et Directeur de recherche, Ph. D.), M. PIERRE Samuel (Membre et Codirecteur de recherche, Ph. D.), M. GUÉ Jean-Élifaite (Membre, Ph. D.). La représentante de la Direction des affaires académiques était Mme TOUSSAINT Félicia (Ph. D.).
4. Axnick Woody Paul (Cap-Haïtien) : Docteur en Sciences économiques (avec une spécialité en Économie du développement). Son sujet porte sur la proposition de stratégie d’élargissement de l’assiette fiscale haïtienne : cas du secteur de la manufacture. Son travail a été co-dirigé par Dr. Paul-Martel Roy (UQAM) et Dr. Mario Polèse (INRS). Le jury a été constitué comme suit : M. TOUSSAINT Pierre (Président, Ph. D.), M. ROY Paul-Martel (Membre et Directeur de recherche, Ph. D.), M. POLÈSE Mario (Membre et Co-directeur de recherche, Ph. D.), M. VICTOR Jean Gardy (Membre, Ph. D., Université du Québec à Montréal – UQAM), M. DUBÉ Jean (Membre externe, Ph. D., Université Laval, Québec). La représentante de la Direction des affaires académiques était Mme OGÉ Fania (Ph. D.).
5. Ary Régis (Port-au-Prince) : Docteur en Sciences de l’éducation (avec une spécialité en Formation à distance et E-learning). Son sujet porte sur les représentations de l’apprentissage mobile et littératie numérique au secondaire : enjeux épistémologiques et ergonomiques des représentations des élèves de l’apprentissage mobile. Son travail a été dirigé par Dr. Samuel Pierre (ISTEAH et Polytechnique Montréal). À cet effet, le jury de soutenance a été constitué de : M. TOUSSAINT Pierre, Ph. D., (ISTEAH, Président) ; M. PIERRE Samuel, Ph. D., (ISTEAH, Membre et Directeur de recherche) ; FRANCE Etzer, Ph. D., (ISTEAH, Membre externe); M. COLLIN Simon, Ph. D. (Université du Québec à Montréal, Membre externe) ; DEPOVER Christian, Ph. D. (Université de Mons Belgique, Membre externe) ; M. ITALIS Olson, Ph. D., (ISTEAH, Représentant de la direction des affaires académiques).
6. Mackenson Saint-Cyr (Jacmel) : Docteur en Sciences de la gestion. Son sujet porte sur l’analyse de la croissance financière des coopératives d’épargne et de crédit en Haïti et les retombées sur les organisations coopératives, les membres et la communauté locale dans le département du Sud-Est. Son travail a été co-dirigé par Dr. Sid Ahmed Soussi (UQAM) et Dr. Samuel Pierre (Polytechnique Montréal et ISTEAH). À cet effet, le jury de soutenance a été constitué de M. TOUSSAINT Pierre, Ph. D. (Président), M. SOUSSI Sid Ahmed, Ph. D. (Membre et Directeur de recherche, ISTEAH/UQAM), M. PIERRE Samuel, Ph. D. (Membre et Co-directeur de recherche, ISTEAH/Polytechnique Montréal), M. LAFLEUR Michel, Ph. D. (Membre externe, Université de Sherbrooke, Canada), Mme VÉZINA Martine, Ph. D. (Membre externe, HEC Montréal, Canada), M. RÉGNIER  Philippe, Ph. D. (Membre externe, Haute école de gestion, Fribourg, Suisse) et Madame TOUSSAINT Félicia, Ph. D. (Représentante de la direction des affaires académiques, ISTEAH).

Les titulaires de maîtrise (M.Sc., M.Sc.A., MBA) de la 12e cohorte

Lors de cette collation de grades, huit (8) diplômés de maîtrise ont présenté des mémoires alliant théorie et action, dans des domaines clés. Ils s’agissent de :

1. Jeanne-Karnitza Banatte (Cayes) :  maître en Administration des affaires (avec une spécialité en Administration des PME et des coopératives. Son sujet de recherche porte sur l’évaluation des facteurs déterminants de l’employabilité des diplômés en gestion dans le département du Sud d’Haïti de 2017 à 2022. Ce travail a été réalisé sous la direction de Dr. Samuel Pierre et Dre. Fania Ogé.
2. Myrtha Bonatoute (Port-au-Prince) : Maître en Administration des affaires (avec une spécialité en Gestion des ressources humaines). Son sujet de recherche porte sur la conception d’un système académique pour la gestion d’étudiants. Ce travail a été réalisé sous la direction de Dre. Franjieh El Khoury (Polytechnique Montréal).
3. Valmyr-Jacques Dabel (Cayes) : Maître en Sciences de l’éducation (avec une spécialité en Gestion des systèmes éducatifs). Son sujet de recherche porte sur l’évaluation du processus managérial frères et laïcs à travers le projet éducatif du réseau FIC d’Haïti, vecteur de la transmission des valeurs. Ce travail a été réalisé sous la direction de Dr. Etzer France et Dr. Pierre Toussaint.
4. Maunice Desruisseaux (Cap-Haïtien) : Maître en Sciences économiques (avec une spécialité en Économie du développement). Son sujet de recherche porte sur l’analyse de la perception des résidents sur l’introduction d’une monnaie locale sur le développement de Génipailler. Ce travail a été réalisé sous la direction de Dr. Samuel Pierre.
5. Rony Francis (Jacmel) : Maître en Ingénierie (avec une spécialité en Génie informatique et TI). Son sujet de recherche porte sur la conception d’un système mobile distribué dynamique pour l’optimisation de l’acheminement des ambulances d’urgence en Haïti. Ce travail a été réalisé sous la direction de Dr. Franjieh El Khoury.
6. Éventz Jean (Cap-Haïtien) : Maître en Sciences (avec une spécialité en Mathématiques). Son sujet de recherche porte sur les impacts de l’enseignement des mathématiques sur le développement de la culture scientifique : cas des écoles du département du Nord de 2010 à 2018. Ce travail a été réalisé sous la direction de Dr. Jean-Eugène Piou.
7. Sandro Serge Louis (Cap-Haïtien) : Maître en Sciences (avec une spécialité en Mathématiques). Son sujet de recherche porte sur l’analyse des impacts de la déforestation de la forêt des pins via le traitement avancé des signaux et les réseaux neurones. Ce travail a été réalisé sous la direction de Dr. Jean-Eugène Piou.
8. Youvens Phanor (Port-au-Prince) : Maître en Sciences juridiques (avec une spécialité en Criminologie et lutte contre la corruption). Son sujet de recherche porte sur l’analyse de l’effectivité des règles de droit anticorruption en Haïti. Ce travail a été réalisé sous la direction de Dr. Maismy-Mary Fleurant et Dr. Samuel Pierre. 

Les titulaires du Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS)

Lors de cette collation de grades, vingt-trois (23) professionnels ont complété un DESS dans des domaines allant de l’éducation à l’ingénierie, en passant par l’économie, la gestion de projets et l’administration publique, parmi eux, on retient :

• Anne Gabrielle Alix, Elsainky Cadet, Nadège Daudier, Wethzer Fénélus et Johnny Justin : DESS en Sciences de l’éducation (avec une spécialité en Gestion des systèmes éducatifs).
• Riterford Augustin en Sciences de la gestion, Augustin Francillon en Sciences de la gestion, Lovely Joseph en Sciences de la gestion, Myrtha Bonatoute en Administration des affaires (avec une spécialité en Gestion des Ressources humaines), Witchy Taphaël Jules  en Administration (avec une spécialité en Services bancaires et financiers) et Alias Simon en Administration (avec une spécialité en gestion des PME et coopératives).
• Rénold Honoré en Sciences économiques (avec une spécialité en Analyse et évaluation de projets) et Renaud Joseph en Sciences économiques (avec une spécialité en Économie sociale et solidaire).
• Jean-Thony Jasmin, Rubainson Joseph et Richard Obed : DESS en Ingénierie (avec une spécialité en Génie des ressources hydriques).
• Medelin Jean, Sandro Serge Louis et Nathalie Fidelita Théodore en Sciences (avec une spécialité en Mathématiques) et Wilkens Risemé en Sciences (avec une spécialité en Physique).
• Inéma Pierre en Gestion de projets ( avec une spécialité en Affaires et ingénierie sociale), Nerva Pierre en Gestion de projets (avec une spécialité en Ingénierie civile) et Dorveline Pierre-Louis en Management des collectivités territoriales.

Les titulaires du Diplôme universitaire propédeutique en sciences (DUPS)

Lors de cette collation de grades, quatorze (14) jeunes diplômés clôturent le cycle préparatoire dans les domaines de l’ingénierie informatique, la biologie et la chimie. Ils sont issus de Port-au-Prince, Cap-Haïtien, Cayes, et représentent l’avenir des formations en STIM en Haïti. Ils s’agissent de :

• Rodson Bernadin, Debertho Lentz Bellegarde, Guy-Wesly Césaire, Dradimy Docteur, Anne Bérothie François, Darcy Dorshell Floreus, Berendy Cademus Fontus, Carlhensky Renauld Govain, Chenerson Lachaud, Rickenly Mésidor, Lisa Donyah Mintor et Domasse Damasso Obeï : DUPS en Ingénierie (avec une spécialité en Génie informatique).
• Verlanda Clermont et Naïma Saint-Fleurant Saint-Fleurant : DUPS en Sciences (avec une spécialité en Biologie et Chimie).

Conclusion

L’Institut des Sciences, des Technologies et des Études Avancées d’Haïti (ISTEAH) constitue après une décennie l’une des plus grandes fiertés silencieuses d’Haïti, un levier de transformation enraciné dans la rigueur scientifique et l’engagement social. Car, cet institut offre plus de 100 grades dans plus de 40 spécialités et concilie la formation présentielle avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). S’inscrivant dans l’approche d’universités entrepreneuriales et dans la R&D, l’ISTEAH crée déjà une multitude d’entreprises suite à leur incubation.

En effet, chaque nom inscrit dans cette 12ᵉ cohorte, chaque mémoire ou thèse soutenu, est bien plus qu’un accomplissement personnel, c’est une contribution concrète à la reconstruction intellectuelle, économique et institutionnelle du pays. Par la recherche appliquée, la formation interdisciplinaire et l’accompagnement de proximité, l’ISTEAH s’attaque aux causes profondes des faiblesses nationales : corruption, échec éducatif, déséquilibres territoriaux, insécurité alimentaire, vulnérabilité climatique, pour y opposer une réponse faite de science, de lucidité et de solidarité. Car, à l’heure où Haïti a besoin d’expertise, de compétence, de patriotisme et de vision, l’ISTEAH se présente comme une réponse crédible, cohérente et ouverte à toutes celles et ceux qui veulent s’engager activement dans le changement. En somme, l’ISTEAH est bien plus qu’une université : c’est une vision, un mouvement et une relève haïtienne et des fils d’Haïti vivant à l’étranger en marche allant jusqu’à soutenir les autres universités haïtiennes face à leur déficit en professionnels d’enseignement universitaire de haut niveau.