Une mission de l’ONU avant et pendant la présidence de Jean Charle Moïse ?

LE SCIENTIFIQUE

Dans les mêmes conditions sociopolitiques actuelles, Jean Charles Moïse sera le prochain Président élu d’Haïti mais la communauté internationale cherche d’ores et déjà à contrôler et miner le terrain pour échouer sa politique publique de développement. Pour ce faire, avant les prochaines élections où Jean Charles Moïse sera élu dès le premier tour, une mission militaire de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sera envoyée en Haïti afin d’empêcher le gouvernement de Jean Charles Moïse d’entretenir des relations diplomatiques avec la Russie, la Chine et d’autres pays Sud. Les sondages gagnés et les soulèvements organisés par Jean Charles Moïse sont ils à la base de ce revirement de la communauté internationale ? 

Après ce que Jean Charles Moïse vient de faire dans la capitale d’Haïti (Ouest) ce 7 septembre 2022, après les mouvements lancés et réussis dernièrement dans la deuxième ville du pays (Cap-Haïtien), vu les différents sondage plaçant Jean Charles Moïse en tête des intentions de vote pour les prochaines élections présidentielles en Haïti, Jean Charles Moïse devient le leader politique le plus populaire et prometteur en Haïti. Alors qu’il se réclame de la gauche, notre dernier sondage montre que Jean Charles MOÏSE devient de plus en plus le leader politique d’Haïti le plus populaire au cours de la dernière décennie (2012 à 2022). En conséquence, la communauté internationale a son plan pour l’échouer au cas où il gagnera les prochaines élections. 

Depuis le soulèvement du 22 août 2022 lancé par Jean Charles Moïse, de nombreux secteurs de l’aile oligarchique économique et politique en Haïti font de lui leur principal ennemi alors que le peuple haïtien le considère comme leur véritable et unique sentinelle face au système d’exploitation installé dans le pays depuis des centaines d’années. Ce soulèvement du peuple haïtien tient son origine suite à la cherté de la vie, l’insécurité, la mauvaise gouvernance, la corruption, la dollarisation du pays via les banques traditionnelles, l’inflation galopante, la vente du carburant au marché noir, etc. Dans un premier temps,  le porte étendard de ce soulèvement exigeait l’organisation des élections démocratiques en Haïti, lesquelles élections ne sont organisées depuis plusieurs années. Malheureusement l’aile oligarchique corrompue, la communauté internationale et des politiciens sans scrupules ni patriotisme ne comprennent jusqu’à présent que l’organisation des élections est la base de la démocratie et de la stabilité politique et économique. Depuis la fin du mois de juillet 2022, le peuple lutte pour chambarder ce système d’exploitation. Toutesfois, en guise d’essayer de changer leurs comportements déloyaux, injustes et illégaux, les banques et les entreprises commerciales logées en Haïti s’en prennent à Jean Charles Moïse.

Alors qu’Haiti fait face à une crise systémique d’ordre sociopolitique et économique, le paysan de Milot reste et demeure une notoriété vivante et incontournable et l’un des rares politiques à brandir la volonté retourner à l’ordre démocratique via l’organisation des élections générales, tout en prônant haut et fort qu’Haiti retourne à l’ordre socialiste en termes de régime politico-économique.

Pour rappel, les élections sont l’un des piliers sur lesquels repose tout régime qui se veut démocratique, même si seulement le fait de tenir des élections sur un territoire ne garantit pas nécessairement la jouissance des droits fondamentaux de la personne humaine, car si les droits civils et politiques sont d’une importance capitale, les droits sociaux, économiques, culturels et le droit à la sécurité sont tout aussi un socle indéniable en matière de droits humains.

Personne ne l’aurait cru, avant le 21ème siècle, mais de nos jours, il y a un leader de gauche qui défend les principes et acquis démocratiques, pas seulement à l’échelle nationale ou régionale mais ses prises de positions vont au-delà des frontières.

Épousant la tendance gauchiste, il prône une économie sociale et solidaire afin de développer le pays. Pour ce faire, il ne compte pas et ne veut pas, dit-il, prendre les rênes du pouvoir politique à la magistrature suprême de L’État via des transitions, de quelque type qu’elles puissent être, mais via des élections légitimes, crédibles et impartiales.

Alors que les États-Unis d’Amérique s’étaient positionnés pour l’organisation immédiate des élections législatives et présidentielles en Haïti malgré la crise sociopolitique difficile et chronique du pays que connaissait le pays et qu’il connaît encore, depuis la réalisation d’un ensemble de sondages portant sur l’intention de vote des haïtiens pour les potentielles présidentielles qui ont toujours placé l’ancien sénateur Jean Charles MOÏSE comme le potentiel vainqueur et concurent difficile à abattre, les États-Unis ne met pas beaucoup de temps pour faire un revirement spectaculaire et calculé sur l’impossibilité que les élections soient organisées dans cette situation sociopolitique moins difficile que lorsqu’ils voulaient l’organisation sine qua non desdites présidentielles et législatives haïtiennes dans le courant de l’an 2021.

Méthodes de recherche et échantillonnage de l’analyse des sondages portant sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti :

Tout travail scientifique et socioprofessionnel requiert l’utilisation de méthodes, paradigme de recherche et approches théoriques adaptées à l’objet de recherche. Ainsi, dans le cadre de cette recherche portant sur : “l’analyse des sondages portant sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti“, le paradigme de recherche positiviste et déductif a été adopté. La méthode de recherche utilisée est quantitative alors que la nature de la recherche se veut une étude des cas basée sur un échantillon de sondages réalisés en ligne sur les réseaux sociaux, particulièrement Facebook. L’unité statistique de la recherche est “Un Sondage“.

Pour ce faire, 14 sondages ayant le plus grand nombre de participants ont été aléatoirement sélectionnés comme échantillons de cette recherche sur une population indéfinie disponible en ligne. Le traitement et l’analyse des données disponibles ont été faits à l’aide de l’outil statistique et informatique SPSS.

Résultats et discussions de l’analyse des sondages portant sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti

L’analyse des données montre que Jean Charles MOÏSE a gagné 97 % des sondages portant sur les intentions de vote aux élections présidentielles sur la base de l’unité statistique “sondage”. Par contre, Martine MOÏSE a gagné 2 % des sondages alors que les autres candidats ont gagné 1 % des sondages. En conséquences, les résultats révèlent que le Sénateur Jean Charles Moïse a perdu seulement 3 % des sondages sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti alors qu’il en a gagnés 97 %. Ce qui mettrait d’une part n’importe quel candidat en confiance pour les nouvelles joutes électorales et d’autre part n’importe quel opposant de la scène politique nationale et internationale en méfiance.

Il est à noter qu’afin d’évaluer la pertinence et la validité de de “l’analyse des sondages portant sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti“, la méthode d’observation systémique a été utilisée dans cette recherche afin de faciliter la triangulation de la recherche.

Moïse Jean Charles. Qui est-il donc ?

Biographie de Moïse Jean Charles :

Moïse Jean Charles est né le 20 avril 1967 sur l’habitation dénommée «Baryè Batan» dans la commune de Milot, dans la partie septentrionale d’Haïti, la seule commune ayant un patrimoine historique mondial. Issu d’une famille paysanne, Jean Charles est le cadet de sa famille, un enfant paisible, toujours souriant, curieux, très intelligent et perspicace. Pour certains, il est timide et observateur. Jean Charles est un homme qui croit dans l’institution familiale. Il est marié et père de six enfants. Il sait toujours maintenir l’équilibre entre ses obligations familiales et ses engagements dans la lutte pour un changement profond et véritable en Haïti, raconte-t-il.

Jean Charles MOÏSE a fait ses études classiques à l’École Nationale d’Application de Milot et au Lycée Philippe Guerrier du Cap-Haïtien. Aimé de son entourage, ses parents n’avaient pas à se soucier trop de lui pour ses études, d’autant que les gens du voisinage lui achètent à compétition ses matériels scolaires.

Tant il est adorable, on l’appelle, « le petit Moïse ». Après ses études classiques, Jean Charles entre à la capitale haïtienne où il fait une première partie de ses études universitaires à l’Université Adventiste de Diquini d’Haïti, UNAH, en sciences comptables.

Ensuite, il se rend à Cuba pendant la période du coup d’État contre l’ancien président Jean Bertrand Aristide pour des études en Communication Politique à « Centro de Estudio Para América Latina ». Bon nombre de ses camarades en Amérique latine ont brigué le poste de président, chacun en sa patrie respective.

Aujourd’hui encore, il y en a qui sont présidents, Sénateurs et Ministres dans leurs pays respectifs. Le Sénateur a reçu le vote de confiance de deux cents pays pour représenter Haïti en février 2013 à la tribune des Nations Unies lors d’une conférence où il a présenté un brillant discours.

Jean-Charles Moïse est élu personnage de l’année du Brésil en 2013, ce, après des votes sur une liste de soixante-trois personnalités sur laquelle figurait le nom de l’ancien président Américain, Barack Obama.

Après ses études à Cuba, le très jeune socialiste a décidé de mettre ses capacités et connaissances au service de son pays. Il est membre du Groupe Haïtien de Recherche et d’Action Pédagogique, GRAHP, dans le Nord. En 1996, il a fondé FOKAL: “FONDASYON KONESANS AK LIBÈTE”.

Jean Charles a brigué trois mandats comme Maire Principal de la Commune de Milot. Il mène ses combats avec plus de stratégie grâce à ses acquis en diplomatie, en relations internationales et ses formations continues dans différents pays de l’Amérique latine.

Il a été nommé conseiller politique spécial du feu Président René Garcia PREVAL. Il a été aussi Vice-président de l’Association Mondiale des Maires (AMM).

Jean Charles MOÏSE, grâce à ses combats pour la cause des paysans, a été nommé à titre honorifique, Président de l’Association “EL CAMINO DEL CAMPESINO” ( Le chemin du paysan) pour l’Amérique latine, du Sud et les Caraïbes. Il a été élu Sénateur de la République pour la période 2009-2015, pour le Département du Nord, période pendant laquelle, l’élu du Nord a mené de manière constante et cohérente le grand combat contre la corruption et le vandalisme politique du pouvoir de l’époque conquis par une équipe ayant à sa tête Michel Joseph Martelly.

Jean Charles actuellement candidat favori à la présidence haïtienne

Jean Charles ne rate jamais ses premières éditions de nouvelles, puis, il consulte son agenda, ses courriels, ses documents et il dévore rapidement les périodiques. Le Sénateur, en mode de chef de fil, contacte toujours ses collaborateurs et ses consultants. Il répond religieusement de ses messages-textes. Ah oui ! il mange aussi. Mais c’est le cadet de ses soucis. L’homme reconnaît qu’il néglige assez souvent cette partie de son existence, quand il en fait une priorité pendant la journée, c’est surtout un fruit local qu’il croque à pleines dents. 

Est-ce que Jean Charles Moïse sera élu aux prochaines élections présidentielles en Haïti ? Est-ce qu’il y aura une mission de l’ONU avant et pendant la présidence de Jean Charle Moïse ? 

En effet, seulement les faits peuvent confirmer cette analyse prédictive rentrant dans une approche probabiliste. 

Auteur / autrice

  • Marc-Donald Vincent est spécialiste en gestion de projets. Il a obtenu une licence en sciences agricoles de l'Université Chrétienne du Nord d’Haïti (UCNH) en 2016, un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en gestion des projets d'architecture et d'aménagement en 2020 et une maîtrise (M.Sc.A) en gestion de projets en 2021 de l'Institut des Sciences, desTechnologies et des Études Avancées d'Haïti (ISTEAH). Après son stage de recherche au Laboratoire de recherche en réseautique et informatique mobile (LARIM) de Polytechnique Montréal, il poursuit sa recherche doctorale en sciences de la gestion en Haïti à l'ISTEAH. Sa thèse doctorale porte sur les facteurs de succès et de sous-performance des projets publics mis en œuvre dans les pays à revenu faible et intermédiaire, cas d'Haïti. Aussi, Marc-Donald Vincent est président du Centre de Recherche Intégrée et Scientifique d’Haïti (CRISH) et du journal Le Scientifique promouvant la recherche scientifique en Haïti.

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