En tête des intentions de vote pour les élections présidentielles en Haïti, même les États-Unis d’Amérique (USA) s’inquiète des suites pouvant résulter des joutes électorales auxquelles pourrait participer, entre autres, Jean Charles MOÏSE.
Alors qu’il se réclame de la gauche, Jean Charles MOÏSE devient de plus en plus le leader politique d’Haïti le plus populaire de l’échiquier politique haïtien de ces deux dernières décennies.
Alors qu’Haiti fait face à une crise systémique d’ordre sociopolitique et économique, le paysan de Milot reste et demeure une notoriété vivante et incontournable et l’un des rares politiques à brandir la volonté retourner à l’ordre démocratique via l’organisation des élections générales, tout en prônant haut et fort qu’Haiti retourne à l’ordre socialiste en termes de régime politico-économique.
Pour rappel, les élections sont l’un des piliers sur lesquels repose tout régime qui se veut démocratique, même si seulement le fait de tenir des élections sur un territoire ne garantit pas nécessairement la jouissance des droits fondamentaux de la personne humaine, car si les droits civils et politiques sont d’une importance capitale, les droits sociaux, économiques, culturels et le droit à la sécurité sont tout aussi un socle indéniable en matière de droits humains.
Personne ne l’aurait cru, avant le 21ème siècle, mais de nos jours, il y a un leader de gauche qui défend les principes et acquis démocratiques, pas seulement à l’échelle nationale ou régionale mais ses prises de positions vont au-delà des frontières.
Épousant la tendance gauchiste, il prône une économie sociale et solidaire afin de développer le pays. Pour ce faire, il ne compte pas et ne veut pas, dit-il, prendre les rênes du pouvoir politique à la magistrature suprême de L’État via des transitions, de quelque type qu’elles puissent être, mais via des élections légitimes, crédibles et impartiales.
Alors que les États-Unis d’Amérique s’étaient positionnés pour l’organisation immédiate des élections législatives et présidentielles en Haïti malgré la crise sociopolitique difficile et chronique du pays que connaissait le pays et qu’il connaît encore, depuis la réalisation d’un ensemble de sondages portant sur l’intention de vote des haïtiens pour les potentielles présidentielles qui ont toujours placé l’ancien sénateur Jean Charles MOÏSE comme le potentiel vainqueur et concurent difficile à abattre, les États-Unis ne met pas beaucoup de temps pour faire un revirement spectaculaire et calculé sur l’impossibilité que les élections soient organisées dans cette situation sociopolitique moins difficile que lorsqu’ils voulaient l’organisation sine qua non desdites présidentielles et législatives haïtiennes dans le courant de l’an 2021.
Méthodes de recherche et échantillonnage de l’analyse des sondages portant sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti :
Tout travail scientifique et socioprofessionnel requiert l’utilisation de méthodes, paradigme de recherche et approches théoriques adaptées à l’objet de recherche. Ainsi, dans le cadre de cette recherche portant sur : “l’analyse des sondages portant sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti“, le paradigme de recherche positiviste et déductif a été adopté. La méthode de recherche utilisée est quantitative alors que la nature de la recherche se veut une étude des cas basée sur un échantillon de sondages réalisés en ligne sur les réseaux sociaux, particulièrement Facebook. L’unité statistique de la recherche est “Un Sondage“.
Pour ce faire, 14 sondages ayant le plus grand nombre de participants ont été aléatoirement sélectionnés comme échantillons de cette recherche sur une population indéfinie disponible en ligne. Le traitement et l’analyse des données disponibles ont été faits à l’aide de l’outil statistique et informatique SPSS.
Résultats et discussions de l’analyse des sondages portant sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti
L’analyse des données montre que Jean Charles MOÏSE a gagné 97 % des sondages portant sur les intentions de vote aux élections présidentielles sur la base de l’unité statistique “sondage”. Par contre, Martine MOÏSE a gagné 2 % des sondages alors que les autres candidats ont gagné 1 % des sondages. En conséquences, les résultats révèlent que le Sénateur Jean Charles Moïse a perdu seulement 3 % des sondages sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti alors qu’il en a gagnés 97 %. Ce qui mettrait d’une part n’importe quel candidat en confiance pour les nouvelles joutes électorales et d’autre part n’importe quel opposant de la scène politique nationale et internationale en méfiance.
Il est à noter qu’afin d’évaluer la pertinence et la validité de de “l’analyse des sondages portant sur les intentions des votes aux élections présidentielles en Haïti“, la méthode d’observation systémique a été utilisée dans cette recherche afin de faciliter la triangulation de la recherche.
Moïse Jean Charles. Qui est-il donc ?
Biographie de Moïse Jean Charles :
Moïse Jean Charles est né le 20 avril 1967 sur l’habitation dénommée «Baryè Batan» dans la commune de Milot, dans la partie septentrionale d’Haïti, la seule commune ayant un patrimoine historique mondial. Issu d’une famille paysanne, Jean Charles est le cadet de sa famille, un enfant paisible, toujours souriant, curieux, très intelligent et perspicace. Pour certains, il est timide et observateur. Jean Charles est un homme qui croit dans l’institution familiale. Il est marié et père de six enfants. Il sait toujours maintenir l’équilibre entre ses obligations familiales et ses engagements dans la lutte pour un changement profond et véritable en Haïti, raconte-t-il.
Jean Charles MOÏSE a fait ses études classiques à l’École Nationale d’Application de Milot et au Lycée Philippe Guerrier du Cap-Haïtien. Aimé de son entourage, ses parents n’avaient pas à se soucier trop de lui pour ses études, d’autant que les gens du voisinage lui achètent à compétition ses matériels scolaires.
Tant il est adorable, on l’appelle, « le petit Moïse ». Après ses études classiques, Jean Charles entre à la capitale haïtienne où il fait une première partie de ses études universitaires à l’Université Adventiste de Diquini d’Haïti, UNAH, en sciences comptables.
Ensuite, il se rend à Cuba pendant la période du coup d’État contre l’ancien président Jean Bertrand Aristide pour des études en Communication Politique à « Centro de Estudio Para América Latina ». Bon nombre de ses camarades en Amérique latine ont brigué le poste de président, chacun en sa patrie respective.
Aujourd’hui encore, il y en a qui sont présidents, Sénateurs et Ministres dans leurs pays respectifs. Le Sénateur a reçu le vote de confiance de deux cents pays pour représenter Haïti en février 2013 à la tribune des Nations Unies lors d’une conférence où il a présenté un brillant discours.
Jean-Charles Moïse est élu personnage de l’année du Brésil en 2013, ce, après des votes sur une liste de soixante-trois personnalités sur laquelle figurait le nom de l’ancien président Américain, Barack Obama.
Après ses études à Cuba, le très jeune socialiste a décidé de mettre ses capacités et connaissances au service de son pays. Il est membre du Groupe Haïtien de Recherche et d’Action Pédagogique, GRAHP, dans le Nord. En 1996, il a fondé FOKAL: “FONDASYON KONESANS AK LIBÈTE”.
Jean Charles a brigué trois mandats comme Maire Principal de la Commune de Milot. Il mène ses combats avec plus de stratégie grâce à ses acquis en diplomatie, en relations internationales et ses formations continues dans différents pays de l’Amérique latine.
Il a été nommé conseiller politique spécial du feu Président René Garcia PREVAL. Il a été aussi Vice-président de l’Association Mondiale des Maires (AMM).
Jean Charles MOÏSE, grâce à ses combats pour la cause des paysans, a été nommé à titre honorifique, Président de l’Association “EL CAMINO DEL CAMPESINO” ( Le chemin du paysan) pour l’Amérique latine, du Sud et les Caraïbes. Il a été élu Sénateur de la République pour la période 2009-2015, pour le Département du Nord, période pendant laquelle, l’élu du Nord a mené de manière constante et cohérente le grand combat contre la corruption et le vandalisme politique du pouvoir de l’époque conquis par une équipe ayant à sa tête Michel Joseph Martelly.
Jean Charles est actuellement candidat favori à la présidence haïtienne.
Jean Charles ne rate jamais ses premières éditions de nouvelles, puis, il consulte son agenda, ses courriels, ses documents et il dévore rapidement les périodiques. Le Sénateur, en mode de chef de fil, contacte toujours ses collaborateurs et ses consultants. Il répond religieusement de ses messages-textes. Ah oui ! il mange aussi. Mais c’est le cadet de ses soucis. L’homme reconnaît qu’il néglige assez souvent cette partie de son existence, quand il en fait une priorité pendant la journée, c’est surtout un fruit local qu’il croque à pleines dents.
AUTEURS
Marc-Donald VINCENT, Ingénieur agronome, DESS et M.Sc. en Gestion de projets
Professeur Antoine NERILUS, DESS en Gouvernance de L’État, Mastérant en Sciences Po.