L’OEA reconnaît son échec en Haïti et sa création de gangs dans le pays

Alors qu’Haïti s’adhère à l’OEA depuis 1948 et à l’ONU depuis 24 octobre 1945, aujourd’hui fait encore 22 ans depuis les dernières interventions des forces de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) en Haïti sous plusieurs dénominations (MINUSTAH, MINIJUSTH, BINUH formellement et Core Group dans l’informel). Malgré tout, le taux de pauvreté et de criminalités croit cumulativement en Haïti comme la mauvaise herbe au point que trois présidents d’Haiti (René Garcia PREVAL,  Jean Claude Duvalier & Jovenel MOISE) sont morts dans des situations douteuses sous la période d’intervention de l’ONU en Haiti. Dans cette optique, l’Organisation des États américains (OEA) a accusé ce lundi 8 août 2022 la communauté internationale et les forces internes haïtiennes de la crise institutionnelle en Haïti. Si l’on considère la première mission d’observation de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), en décembre 1990, apportant son soutien à un processus électoral haitien en dehors des cadres classiques de la décolonisation ou du règlement d’un conflit, on peut déduire qu’Haiti est sous la colonisation de l’ONU depuis Vingt-deux (22) ans. En préambule, il est à mentionner que l’ONU possède meme un syndicat en Haiti denommé « Core Group ». Ce dernier est composé des Ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de la France, de l’Union Européenne, ainsi que du Représentant spécial de l’Organisation des États Américains et de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies. Pourquoi l’Organisation des États américains (OEA) a accusé la communauté internationale et les forces internes haïtiennes de la crise institutionnelle en Haïti ? [Lire la suite sur] 👇

Continuer la lecture
Jean Charles Moïse

Haïti : Résumé du Programme Politique du Parti Pitit Dessalines (PPPD)

🇭🇹 La Parti Politique Pitit Dessalines (PPPD), dirigé par Jean Charles Moïse, est l’un des rares partis politiques dotés d’un programme politique sur lequel misent des Haïtiens et partenaires internationaux pour passer de la parole aux actes. Dans cet article, on présente le résumé du programme du Parti Politique Pitit Dessalines. Ensuite, on passe en revue la biographie et les actions de Jean Charles Moïse, secrétaire général et fondateur du Parti Politique Pitit Dessalines… [Lire la suite sur] 👇

Continuer la lecture

Droits de l’homme ou droits des gangs : voilà la plus grande imposture du siècle

Haïti 🇭🇹 : La FJKL se présente comme un mercenariat politique en prenant la Défense inattendue de « zo pwason », bandit du puissant « gang 5 secondes de Martissant ». Les gens honnêtes d’Haïti ont été surpris et se demandent si la FJKL et le RNDDH ne sont pas les alliés secrets des gangs qui tuent, violent, volent, séquestrent, braquent et assassinent les haïtiens au quotidien… [ Lire la suite sur] 👇

Continuer la lecture

La crise de l’éducation scolaire et le phénomène de l’insécurité en Haïti

Selon la convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l’enfant, « le droit à l’éducation est fondamental et doit rester inviolable même en temps d’instabilité. ». Dans une déclaration conjointe en 2019 à l’occasion de l’anniversaire des droits de l’enfant, l’UNESCO et l’UNICEF rappellent que l’école, les élèves, l’université, les enseignants et les parents doivent être en tout temps, protégés, afin de ne pas interrompre le processus de transmission de l’éducation. Ainsi, « l’école a pour obligation d’offrir un environnement protecteur aux enfants, surtout à ceux issus des milieux fragilisés ». Pourtant, en dépit de cette obligation, dans plusieurs pays tels la Syrie, l’Iraq, l’Afghanistan et bien d’autres pays d’Afrique et chez nous en Haïti, des milliers d’enfants sont contraints d’interrompre leur scolarité à cause des crises sociopolitiques qui perpétuent dans leur ville touchant leur milieu scolaire. Face à l’insécurité, les autorités sont pour la plupart impuissantes pour assurer la protection des acteurs des communautés scolaires. Ces situations constituent un obstacle à l’avenir des enfants. Car beaucoup d’entre eux vont grossir le rang des 500 000 enfants d’âge scolaire Roblin (2018) qui n’ont pas pu être scolarisés faute d’accès. Sans ou avec très peu d’éducation, ceux-ci sont plus vulnérables et courent de très grands risques à être exploités pour alimenter les sources de l’insécurité. Ainsi, notre réflexion portera sur la situation de l’école en Haïti en temps de crise.
Dans les lignes qui vont suivre nous aborderons les points suivants : Quelques idées et compréhensions sur les concepts, contextualisation des réflexions sur la situation éducative en Haïti, les méfaits des catastrophes naturelles et de l’insécurité sur l’éducation en Haïti, l’insécurité et la violence en Haïti, deux facettes d’une même médaille, l’insécurité des rues, un véritable fardeau pour la société haïtienne, l’inaccessibilité des enfants et des familles aux besoins primaires, problèmes liés au transport et à la circulation des écoliers, problèmes liés aux transports et à la circulation des écoliers, vers une perception globale des structures éducatives et scolaires, l’école et l’environnement d’apprentissage immédiat, les points de vue théoriques des experts sur l’école en temps de crise, théories crisologiques et crisiques d’Edgar Morin, théorie sur la crise éducative de Hannah Arendt, le dilemme sur la crise de scolarisation et institutionnelle, défis méthodologiques, réflexion et analyse sur les écoles en temps de crise. Nous terminerons notre réflexion en évoquant quelques perspectives… [Lire la suite sur] 👇

Continuer la lecture