Les secteurs politique et économique ne devraient-ils pas rejoindre Jean Charles Moïse en Haïti ?

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Haïti : En conditions normales et classiques, tous les partis politiques, leaders politiques, membres du secteur privé des affaires, l’élite intellectuelle d’Haïti et les membres influents de la communauté internationale (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Union européenne, Russie, Chine) devraient rejoindre non pas la personne de Jean Charles Moïse mais son orientation politique qui s’apparente purement au nationalisme et socialisme. En dépit des contradictions, les parties prenantes de la crise haïtienne devraient nécessairement comprendre que l’orientation politique de Jean Charles Moïse est la plus adaptée et désirée actuellement par la population haïtienne. Car, après de nombreuses prises de position nationale et internationale, considérant les nombreux mouvements de soulèvement lancés et réussis dans quasiment tous les départements géographiques d’Haïti, vu les différents sondage plaçant Jean Charles Moïse en tête des intentions de vote pour les prochaines élections présidentielles en Haïti, conscients de sa popularité en dessus de tous les leaders politiques haïtiens, Jean Charles Moïse devient le leader politique le plus prometteur et non négligeable en Haïti. Pourquoi paraît-il sensé que tous les partis politiques, leaders politiques, membres du secteur privé des affaires, l’élite intellectuelle d’Haïti et les membres influents de la communauté internationale devraient rejoindre l’orientation politique de Jean Charles Moïse ? Jean Charles Moïse a-t’il fait le premier pas ou mérite-t-il d’en faire plus ?

Pourquoi paraît-il sensé que tous les partis politiques, leaders politiques, membres du secteur privé des affaires, l’élite intellectuelle d’Haïti et les membres influents de la communauté internationale devraient rejoindre l’orientation politique de Jean Charles Moïse ?

Alors qu’il se réclame de la gauche, Jean Charles MOÏSE devient le leader politique d’Haïti le plus populaire au cours des six (6) dernières années (2018 à 2022). Toutefois, bon nombre de partis politiques, de leaders politiques, de membres du secteur privé des affaires, de l’élite intellectuelle d’Haïti et de membres influents de la communauté internationale choisissent au mépris du momentum d’ignorer la force de Jean Charles Moïse pour faciliter le décollage d’Haïti dans une approche participative et intégrée. En guise de cela, depuis le soulèvement du 22 août 2022 lancé par Jean Charles Moïse, de nombreux secteurs de l’aile oligarchique économique et politique en Haïti font de lui leur principal ennemi alors que le peuple haïtien le considère comme leur véritable et unique sentinelle face au système d’exploitation installé dans le pays depuis des centaines d’années. Ce soulèvement du peuple haïtien tient son origine suite à la cherté de la vie, l’insécurité, la mauvaise gouvernance, la corruption, la dollarisation du pays via les banques traditionnelles, l’inflation galopante, la vente du carburant au marché noir, etc. Dans un premier temps,  le porte étendard de ce soulèvement exigeait l’organisation des élections démocratiques en Haïti, lesquelles élections ne sont organisées depuis plusieurs années. Malheureusement l’aile oligarchique corrompue, la communauté internationale et des politiciens sans scrupules ni patriotisme ne comprennent jusqu’à présent que l’organisation des élections est la base de la démocratie et de la stabilité politique et économique. Depuis la fin du mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre 2022, le peuple lutte pour chambarder ce système d’exploitation. Toutesfois, en guise d’essayer de changer leurs comportements déloyaux, injustes et illégaux, les banques et les entreprises commerciales logées en Haïti s’en prennent à Jean Charles Moïse prônant la justice sociale, l’égalité de chances et la souveraineté du pays.

Alors qu’Haiti fait face à une crise systémique d’ordre sociopolitique et économique, le paysan de Milot reste et demeure une notoriété vivante et incontournable et l’un des rares politiques à brandir la volonté retourner à l’ordre démocratique via l’organisation des élections générales, tout en prônant haut et fort qu’Haiti retourne à l’ordre socialiste en termes de régime politico-économique.

Pour Jean Charles Moïse, les élections sont l’un des piliers sur lesquels repose tout régime qui se veut démocratique, même si seulement le fait de tenir des élections sur un territoire ne garantit pas nécessairement la jouissance des droits fondamentaux de la personne humaine, car si les droits civils et politiques sont d’une importance capitale, les droits sociaux, économiques, culturels et le droit à la sécurité sont tout aussi un socle indéniable en matière de droits humains.

Si personne ne l’aurait cru avant le 21ème siècle, mais de nos jours, Jean Charles affirme qu’il est un leader de gauche qui défend les principes et acquis démocratiques, pas seulement à l’échelle nationale ou régionale mais ses prises de positions vont au-delà des frontières.

Épousant la tendance gauchiste, il prône une économie sociale et solidaire afin de développer le pays. Pour ce faire, il ne compte pas et ne veut pas, dit-il, prendre les rênes du pouvoir politique à la magistrature suprême de l’État via des transitions, de quelque type qu’elles puissent être, mais via des élections légitimes, crédibles et impartiales.

Si Jean Charles Moïse a la bonne orientation politique, le secteur économique possède les moyens d’investissement nécessaires au développement du pays, la classe intellectuelle possède le savoir adéquat pour effectuer de la recherche, les leaders politiques cultivent des valeurs démocratiques et patriotiques, la communauté internationale s’engage dans le renforcement durable des institutions haïtiennes, il reste seulement que toutes ces parties prenantes se joignent au bien commun d’Haïti pour arrêter une fois pour toute la crise chronique haïtienne et faciliter le développement durable du pays. En effet, il est un devoir que tous les partis politiques, leaders politiques, membres du secteur privé des affaires, l’élite intellectuelle d’Haïti et les membres influents de la communauté internationale soient sincères et du coup se joignent à l’orientation politique de Jean Charles Moïse pour une réforme en Haïti. Car, la méfiance totale ne favorise jamais le développement durable d’un pays.

Jean Charles Moïse a-t’il fait le premier pas ou mérite-t-il d’en faire plus ?

Face à la crise chronique que fait face Haïti, Jean Charles MOÏSE, le leader du parti politique socialiste haïtien (Parti Politique Pitit Dessalines) fait d’énormes concessions et lançait à plusieurs reprises une initiative d’unir Haïti selon l’approche rwandaise en tendant la main même à ses détracteurs et opposants.

D’abord, pour mieux comprendre les stratégies et les actions mises en œuvre par Jean Charles Moïse, il faut placer sa proposition d’unir et de développer le pays dans un paradigme socialiste. Ainsi, la proposition de Jean Charles Moïse rentre dans une perspective de réveil de la conscience citoyenne haïtienne et d’une renaissance de l’esprit nationaliste et développementiste haïtien. Pour ce faire, l’haïtien du 21 ème siècle doit remonter au 17 ème jusqu’à 20 ème siècle pour se rappeler de son passé malheureux et de la grandeur de la contribution d’Haïti (Saint-Domingue à l’époque) dans la lutte contre l’esclavage et le colonialisme de l’époque qui faisaient partie de l’ordre mondial. De nos jours, sommes tous conscients qu’Haïti ne peut plus régresser à ce niveau et que les générations contemporaine ne font aucunement honneur aux ancêtres haïtiens (Toussaint Louverture, Jean Jacques Dessalines, Henry Christophe, Alexandre Pétion, etc.). À travers notre analyse, on perçoit les stratégies et actions de Jean Charles Moïse comme suit.

La priorité de la proposition de solution à la crise haïtienne de Jean Charles Moïse est donc donnée à l’unité et à la réconciliation. À cette fin, le pays doit revenir à l’ordre constitutionnel suite à un dialogue national antre les acteurs puis le peuple. Un nouveau système devrait être mis en place pour permettre à la communauté de juger les coupables et d’accepter leurs demandes de pardon. Après l’entente nationale, une autre méthode traditionnelle serait mise en œuvre pour permettre aux citoyens de participer aux affaires publiques. Il s’agit d’un système local de gestion des performances, dans le cadre duquel les individus s’engageront à réaliser un certain nombre de tâches durant une année, au terme de laquelle leurs résultats seront évalués par la communauté. Ces contrats, appelés actions communautaires seront écrits et signés. Cette méthode peut largement contribuer à l’amélioration des services publics en Haïti actuel afin d’opter pour une démocratie adaptée au contexte social, consensuel haïtien y compris le contexte culturel du partage du pouvoir.

Donc, suivant la proposition de Jean Charles Moïse, les stratégies pour unir, réconcilier et développer Haïti passe par :

  • une prise de conscience citoyenne et nationale. En ce sens, pour montrer sa bonne foi et sa démarche sincère, il déclare que « si je vous ai fait quelque chose de mal, je vous demande pardon et je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ».
  • un dialogue national avec les leaders politiques, la société civile, le secteur privé des affaires, etc. ;
  • l’adoption de nouvelles politiques et lois ;
  • la décentralisation et la déconcentration des services ;
  • une croissance moyenne de sorte que le pays être dans top cinq des pays de la caraïbe en matière de développement économique en se misant dans l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, l’extraction minière et le tourisme ;
  • la promotion des coopérations Sud-Sud ;
  • le développement des technologies et des infrastructures, y compris l’innovation ;

Pour Jean Charles Moise, l’unité nationale est le socle sur lequel est bâtie la légitimité nationaliste des hommes politiques haitiens, depuis les premières revoltes de Saint-Domingue jusqu’à l’indépendance d’Haiti. De nos jours, l’unité nationale en Haiti semble être un bouc émissaire pour dissuader les velléités contestataires et consolider le régime en place. Les stratégies destinées à consolider l’unité nationale constituent plutôt des écueils à l’intégration nationale et au vivre-ensemble. Par voie de conséquence, elles participent à la désagrégation sociale et accentuent les irrédentismes. La proposition de Jean Charles Moise défend l’idée selon laquelle seul le respect des accords inclusifs, la revalorisation des héros nationaux et la maîtrise des savoirs endogènes peuvent être un début de solution pour la construction d’une réelle unité nationale haitienne.

La politique d’unité nationale et de réconciliation est un ambitieux projet à portée sociale qui forgera une identité haitienne unifiée, tout en encourageant une réconciliation entre les survivants du système actuel et ceux qui l’ont perpétré. En ce sens, la proposition de Jean Charles Moise promeut l’unité nationale et la réconciliation de multiples manières. Pour rendre opérationnel son plan, Jean Charles Moïse accompagnait Muraille Jean Myrtho pour débuter ce « pèlerinage nationaliste et d’entente nationale » avec Edgard Leblanc fils, leader de l’OPL. D’après lui, cette rencontre n’est que le début d’un long pèlerinage. Il rappele que des lettres d’invitation ont été acheminées à plusieurs partis politiques comme le PHTK, LAVALAS, RDNP, UNIR, FUSION parmi tant d’autres. Mais aucune réponse, fait-il savoir, n’a encore été reçue de ces partis politiques. Il déclare être en train d’attendre la réponse du parti Lavalas, particulièrement Jean Bertrand Aristide, et du PHTK.

Considérant le parcours de Jean Charles MOÏSE, vu ses capacités de faire d’énormes concessions, conscients de sa culture du bien commun dans une approche socialiste et d’auto-détermination, si le secteur privé des affaires, les leaders et les partis politiques rejoignent la proposition de Jean Charles Moïse, le pays peut s’attendre une stabilité politique et économique à moyen terme. En somme, si les partis politiques, leaders politiques, membres du secteur privé des affaires, l’élite intellectuelle d’Haïti et les membres influents de la communauté internationale se mettent ensemble avec Jena Charles Moïse, le pays qui était divisé, dévasté, dilapidé, en mal de reconstruction et de réhabilitation va se tourner résolument vers l’avenir et le rêve haïtien.

Moïse Jean Charles. Qui est-il donc ?

Moïse Jean Charles est né le 20 avril 1967 sur l’habitation dénommée «Baryè Batan» dans la commune de Milot, dans la partie septentrionale d’Haïti, la seule commune ayant un patrimoine historique mondial. Issu d’une famille paysanne, Jean Charles est le cadet de sa famille, un enfant paisible, toujours souriant, curieux, très intelligent et perspicace. Pour certains, il est timide et observateur. Jean Charles est un homme qui croit dans l’institution familiale. Il est marié et père de six enfants. Il sait toujours maintenir l’équilibre entre ses obligations familiales et ses engagements dans la lutte pour un changement profond et véritable en Haïti, raconte-t-il.

Jean Charles MOÏSE a fait ses études classiques à l’École Nationale d’Application de Milot et au Lycée Philippe Guerrier du Cap-Haïtien. Aimé de son entourage, ses parents n’avaient pas à se soucier trop de lui pour ses études, d’autant que les gens du voisinage lui achètent à compétition ses matériels scolaires.

Tant il est adorable, on l’appelle, « le petit Moïse ». Après ses études classiques, Jean Charles entre à la capitale haïtienne où il fait une première partie de ses études universitaires à l’Université Adventiste de Diquini d’Haïti, UNAH, en sciences comptables.

Ensuite, il se rend à Cuba pendant la période du coup d’État contre l’ancien président Jean Bertrand Aristide pour des études en Communication Politique à « Centro de Estudio Para América Latina ». Bon nombre de ses camarades en Amérique latine ont brigué le poste de président, chacun en sa patrie respective.

Aujourd’hui encore, il y en a qui sont présidents, Sénateurs et Ministres dans leurs pays respectifs. Le Sénateur a reçu le vote de confiance de deux cents pays pour représenter Haïti en février 2013 à la tribune des Nations Unies lors d’une conférence où il a présenté un brillant discours.

Jean-Charles Moïse est élu personnage de l’année du Brésil en 2013, ce, après des votes sur une liste de soixante-trois personnalités sur laquelle figurait le nom de l’ancien président Américain, Barack Obama.

Après ses études à Cuba, le très jeune socialiste a décidé de mettre ses capacités et connaissances au service de son pays. Il est membre du Groupe Haïtien de Recherche et d’Action Pédagogique, GRAHP, dans le Nord. En 1996, il a fondé FOKAL: “FONDASYON KONESANS AK LIBÈTE”.

Jean Charles a brigué trois mandats comme Maire Principal de la Commune de Milot. Il mène ses combats avec plus de stratégie grâce à ses acquis en diplomatie, en relations internationales et ses formations continues dans différents pays de l’Amérique latine.

Il a été nommé conseiller politique spécial du feu Président René Garcia PREVAL. Il a été aussi Vice-président de l’Association Mondiale des Maires (AMM).

Jean Charles MOÏSE, grâce à ses combats pour la cause des paysans, a été nommé à titre honorifique, Président de l’Association “EL CAMINO DEL CAMPESINO” ( Le chemin du paysan) pour l’Amérique latine, du Sud et les Caraïbes. Il a été élu Sénateur de la République pour la période 2009-2015, pour le Département du Nord, période pendant laquelle, l’élu du Nord a mené de manière constante et cohérente le grand combat contre la corruption et le vandalisme politique du pouvoir de l’époque conquis par une équipe ayant à sa tête Michel Joseph Martelly.

Jean Charles Moïse recevait dernièrement d’une université américaine le titre de Docteur honoris causa pour son leadership politique et ses relations internationales.

Jean Charles ne rate jamais ses premières éditions de nouvelles, puis, il consulte son agenda, ses courriels, ses documents et il dévore rapidement les périodiques. Le Sénateur, en mode de chef de fil, contacte toujours ses collaborateurs et ses consultants. Il répond religieusement de ses messages-textes. Ah oui ! il mange aussi. Mais c’est le cadet de ses soucis. L’homme reconnaît qu’il néglige assez souvent cette partie de son existence, quand il en fait une priorité pendant la journée, c’est surtout un fruit local qu’il croque à pleines dents.

ÉDITEUR / ÉDITRICE

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Marc-Donald VINCENT
Marc-Donald Vincent est spécialiste en gestion de projets. Il a obtenu un baccalauréat en sciences agricoles en 2016, un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en gestion des projets d'architecture et d'aménagement en 2020 et une maîtrise (M.Sc.A) en gestion de projets en 2021. Après son stage de recherche à Polytechnique Montréal, il poursuit sa recherche doctorale en sciences de la gestion en Haïti.
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