Aristide, Groupe G8, Daly Valet, Timothé, Mathias, tous ont trahi Jean Charles Moïse

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L’histoire attachée au proverbe haitien : « depi nan ginen, nèg ap trayi nèg » ne date pas aujourd’hui mais commence depuis la traite négrière en Afrique jusqu’ici en Haiti. Néanmoins, ça continue jusqu’à présent avec les potentielles trahisons dont est victime Jean Charles Moïse de la part de Jean Bertrand Aristide, du Groupe G8, de Daly Valet, de Rony Timothé, de Mathias Pierre et autres. En Haïti, c’est à peu près la dernière ligne droite de la bataille entre leaders politiques et c’est comme l’histoire d’un père qui veut détruire à tout prix le reve de son propre fils au profit de son ennemi d’orientation politique. Dans cet article, le père du parti Fanmi Lavalas représente Jean Bertrant Aristide alors que le fils émergeant de ce parti politique s’appelle Jean Charles Moise et l’ennemi du Parti Fanmi Lavalas et du Parti Politique Pitit Dessalines en termes d’orientation politique demeure le Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK). Actuellement, le Parti Politique FANMI LAVALAS dirigé par l’ancien président déchu, Jean Bertrand Aristide, joue actuellement le jeu politique du régime de PHTK de l’ancien président Michel Martelly en divisant l’électorat haïtien. Ils sont nombreux qui trahissent déjà des lignes politiques publiques pour des intérêts personnels et mesquins. Après Toussaint Louverture, qui à la fin du 18 ème siècle a été trahi, Jean Charles Moïse est le suivant qui se fait trahi de nombreuses fois par ses collaborateurs de parti. Ces derniers ne comprennent pas que le changement prend du temps et à un coût moral.  Malgré sa tentative de reconciliation d’Haiti, Jean Charles Moise trouve sur une serieuse embuche provenant de sa grande famille politique (Fanmi Lavalas). De nos jours, Haïti  fait face à de sérieux problèmes qui réduisent l’espérance de vie des haïtiens et qui les oblige soit à survivre dans l’extrême pauvreté, soit à quitter le pays en quête de meilleures conditions de vie aux États-Unis, au Chili, au Brésil, au Canada, en France, en République dominicaine, etc. Ainsi, après le cinquième assassinat d’un président d’Haïti, dont de Jean-Jacques Dessalines (Grande Rivière du Nord), Sylvain Salnave (Cap-Haïtien), Michel Cincinnatus Leconte (Saint Michel de l’Attalaye), Vilbrun Guillaume Sam (Ouanaminthe), Haïti est siégée dans un cycle infernal d’insécurité, de mauvaise gouvernance et d’extrême pauvreté. Malgré cet état de fait, le secteur privé des affaires, les leaders et partis politiques d’Haïti en guise de donner le ton ne fait que lutter pour la prise clandestine du pouvoir au détriment du peuple haïtien. Delà, les plus capables essaient de procéder à des élections au second degré alors que d’autres demandent l’organisation des élections démocratiques et participatives dans le pays. Face à ce constat, Jean Charles MOÏSE, le leader du parti politique socialiste haïtien (Parti Politique Pitit Dessalines) fait d’énormes concessions et lance une initiative d’unir Haïti selon l’approche rwandaise en tendant la main même à ses détracteurs et opposants. Malheureusement, des leaders politiques haitiens veulent à tout prix se défaire des orientations justes de Jean Charles Moise. Cet article va présenter la biographie de Jean-Bertrand Aristide et de Jean Charles Moise tout en essayant de comprendre pourquoi Jean Bertrand Aristide, Daly Valet, Rony Timothé, Groupe G8 et d’autres politiciens traditionnels combattent assidument et trahissent Jean Charles Moise malgré l’adhésion du peuple à sa ligne politique ?   

Biographie de Jean-Bertrand Aristide 

Jean-Bertrand Aristide fréquente une école de Port-au-Prince dirigée par l’ordre salésien et, en 1966, entre au séminaire salésien de Cap-Haïtien où il se prépare à la prêtrise. En 1975, il se range du côté des pauvres et de Ti Kominoté Legliz (« petite église »), un mouvement issu de la théologie de la libération. L’année suivante, il retourne à Port-au-Prince pour étudier la psychologie à l’université d’État, dont il sort diplômé en 1979. La fin des années 1970 est marquée par un militantisme accrû contre le régime dictatorial de Jean-Claude Duvalier, et Jean-Bertrand Aristide, responsable de la programmation à Radio Cacique (station de radio catholique), appelle au changement. Il se retrouve souvent en désaccord avec ses supérieurs, qui l’incitent à quitter le pays. Jean-Bertrand Aristide passe la plus grande partie des six années suivantes à étudier la théologie biblique à l’étranger, et obtient une maîtrise en 1985 à l’université de Montréal. En 1982, il passe brièvement à Haïti pour son ordination. Il rentre au pays en 1985, et devient curé de la paroisse de Saint-Jean-Bosco, un centre de résistance de Port-au-Prince. En 1986, l’année où Duvalier est chassé du pouvoir, Jean-Bertrand Aristide survit à une première tentative d’assassinat qui sera suivie de nombreuses autres. Il se fait réprimander par les Salésiens pour ses prises de positions politiques et fonde des orphelinats, notamment celui de Lafanmi Selavi. Au cours des années suivantes, il continue de mécontenter la hiérarchie catholique et l’armée. En 1987, l’Église tente de le transférer dans une paroisse moins centrale mais elle échoue quand ses partisans occupent la cathédrale de Port-au-Prince et organisent une grève de la faim. En 1988, un attentat perpétré au cours de l’office qu’il célèbre fait treize morts et plus de soixante-dix blessés. Opposés à ses activités politiques, les Salésiens l’expulsent à la fin de 1988 ; en 1994, Aristide demande à être défroqué. Poussé par le mouvement populaire Lavalas (qui signifie « avalanche » en créole) à se présenter à l’élection présidentielle, Jean-Bertrand Aristide remporte les premières élections démocratiques libres d’Haïti en 1990 et est investi le 7 février 1991.

Il lance un programme d’alphabétisation et démantèle le système répressif des milices des « tontons macoutes ». Ses réformes mécontentent l’armée et l’élite haïtiennes, et le 30 septembre 1991, un coup d’État le chasse du pouvoir. Aristide vit en exil jusqu’au 15 octobre 1994, date à laquelle l’armée, confrontée à une intervention internationale sous l’égide des États-Unis, accepte de le laisser revenir. Il revient à la présidence, et malgré sa popularité auprès des masses, échoue à trouver des solutions efficaces aux problèmes économiques et aux inégalités sociales du pays. Il quitte le pouvoir en 1996, la Constitution lui interdisant d’effectuer deux mandats consécutifs. En 1997, Jean-Bertrand Aristide forme un nouveau parti politique, la Famille Lavalas et, en 2000, il est à nouveau élu président. L’opposition boycotte les élections et des soupçons de fraude électorale poussent la communauté internationale à demander la tenue de nouvelles élections, Jean-Bertrand Aristide est investi en février 2001. Un coup d’État échoue en juillet 2001 mais, au cours des années suivantes, l’opposition ne fait que s’amplifier. Jean-Bertrand Aristide fuit le pays en février 2004 au milieu de manifestations anti-gouvernementales qui se transforment en véritable révolution. En mars 2011, alors que s’organise le second tour de l’élection présidentielle haïtienne, il rentre dans son pays après sept ans d’exil en Afrique du Sud.

 

Biographie de Jean Charles MOÏSE

Moïse Jean Charles est né le 20 avril 1967 sur l’habitation dénommée «Baryè Batan» dans la commune de Milot, dans la partie septentrionale d’Haïti, la seule commune ayant un patrimoine historique mondial. Issu d’une famille paysanne, Jean Charles est le cadet de sa famille, un enfant paisible, toujours souriant, curieux, très intelligent et perspicace. Pour certains, il est timide et observateur. Jean Charles est un homme qui croit dans l’institution familiale. Il est marié et père de six enfants. Il sait toujours maintenir l’équilibre entre ses obligations familiales et ses engagements dans la lutte pour un changement profond et véritable en Haïti, raconte-t-il. Jean Charles MOÏSE a fait ses études classiques à l’École Nationale d’Application de Milot et au Lycée Philippe Guerrier du Cap-Haïtien. Aimé de son entourage, ses parents n’avaient pas à se soucier trop de lui pour ses études, d’autant que les gens du voisinage lui achètent à compétition ses matériels scolaires. Tant il est adorable, on l’appelle, « le petit Moïse ». Après ses études classiques, Jean Charles entre à la capitale haïtienne où il fait une première partie de ses études universitaires à l’Université Adventiste de Diquini d’Haïti, UNAH, en sciences comptables.

Ensuite, il se rend à Cuba pendant la période du coup d’État contre l’ancien président Jean Bertrand Aristide pour des études en Communication Politique à « Centro de Estudio Para América Latina ». Bon nombre de ses camarades en Amérique latine ont brigué le poste de président, chacun en sa patrie respective. Aujourd’hui encore, il y en a qui sont présidents, Sénateurs et Ministres dans leurs pays respectifs. Le Sénateur a reçu le vote de confiance de deux cents pays pour représenter Haïti en février 2013 à la tribune des Nations Unies lors d’une conférence où il a présenté un brillant discours. Jean-Charles Moïse est élu personnage de l’année du Brésil en 2013, ce, après des votes sur une liste de soixante-trois personnalités sur laquelle figurait le nom de l’ancien président Américain, Barack Obama. Après ses études à Cuba, le très jeune socialiste a décidé de mettre ses capacités et connaissances au service de son pays. Il est membre du Groupe Haïtien de Recherche et d’Action Pédagogique, GRAHP, dans le Nord. En 1996, il a fondé FOKAL: “FONDASYON KONESANS AK LIBÈTE”. Jean Charles a brigué trois mandats comme Maire Principal de la Commune de Milot. Il mène ses combats avec plus de stratégie grâce à ses acquis en diplomatie, en relations internationales et ses formations continues dans différents pays de l’Amérique latine. Il a été nommé conseiller politique spécial du feu Président René Garcia PREVAL. Il a été aussi Vice-président de l’Association Mondiale des Maires (AMM). Jean Charles MOÏSE, grâce à ses combats pour la cause des paysans, a été nommé à titre honorifique, Président de l’Association “EL CAMINO DEL CAMPESINO” ( Le chemin du paysan) pour l’Amérique latine, du Sud et les Caraïbes. Il a été élu Sénateur de la République pour la période 2009-2015, pour le Département du Nord, période pendant laquelle, l’élu du Nord a mené de manière constante et cohérente le grand combat contre la corruption et le vandalisme politique du pouvoir de l’époque conquis par une équipe ayant à sa tête Michel Joseph Martelly.

Stratégies et actions mises en œuvre par Jean Charles Moïse

D’abord, pour mieux comprendre les stratégies et les actions mises en œuvre par Jean Charles Moïse, il faut placer sa proposition d’unir et de développer le pays dans un paradigme socialiste. Ainsi, la proposition de Jean Charles Moïse rentre dans une perspective de réveil de la conscience citoyenne haïtienne et d’une renaissance de l’esprit nationaliste et développementiste haïtien. Pour ce faire, l’haïtien du 21 ème siècle doit remonter au 17 ème jusqu’à 20 ème siècle pour se rappeler de son passé malheureux et de la grandeur de la contribution d’Haïti (Saint-Domingue à l’époque) dans la lutte contre l’esclavage et le colonialisme de l’époque qui faisaient partie de l’ordre mondial. De nos jours, sommes tous conscients qu’Haïti ne peut plus régresser à ce niveau et que les générations contemporaine ne font aucunement honneur aux ancêtres haïtiens (Toussaint Louverture, Jean Jacques Dessalines, Henry Christophe, Alexandre Pétion, etc.). À travers notre analyse, on perçoit les stratégies et actions de Jean Charles Moïse comme suit.

La priorité de la proposition de solution à la crise haïtienne de Jean Charles Moïse est donc donnée à l’unité et à la réconciliation. À cette fin, le pays doit revenir à l’ordre constitutionnel suite à un dialogue national antre les acteurs puis le peuple. Un nouveau système devrait être mis en place pour permettre à la communauté de juger les coupables et d’accepter leurs demandes de pardon. Après l’entente nationale, une autre méthode traditionnelle serait mise en œuvre pour permettre aux citoyens de participer aux affaires publiques. Il s’agit d’un système local de gestion des performances, dans le cadre duquel les individus s’engageront à réaliser un certain nombre de tâches durant une année, au terme de laquelle leurs résultats seront évalués par la communauté. Ces contrats, appelés actions communautaires seront écrits et signés. Cette méthode peut largement contribuer à l’amélioration des services publics en Haïti actuel afin d’opter pour une démocratie adaptée au contexte social, consensuel haïtien y compris le contexte culturel du partage du pouvoir.

Donc, suivant la proposition de Jean Charles Moïse, les stratégies pour unir, réconcilier et développer Haïti passe par :

  • une prise de conscience citoyenne et nationale. En ce sens, pour montrer sa bonne foi et sa démarche sincère, il déclare que « si je vous ai fait quelque chose de mal, je vous demande pardon et je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ».
  • un dialogue national avec les leaders politiques, la société civile, le secteur privé des affaires, etc. ;
  • l’adoption de nouvelles politiques et lois ;
  • la décentralisation et la déconcentration des services ;
  • une croissance moyenne de sorte que le pays être dans top cinq des pays de la caraïbe en matière de développement économique en se misant dans l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, l’extraction minière et le tourisme ;
  • la promotion des coopérations Sud-Sud ;
  • le développement des technologies et des infrastructures, y compris l’innovation ;

Pour Jean Charles Moise, l’unité nationale est le socle sur lequel est bâtie la légitimité nationaliste des hommes politiques haitiens, depuis les premières revoltes de Saint-Domingue jusqu’à l’indépendance d’Haiti. De nos jours, l’unité nationale en Haiti semble être un bouc émissaire pour dissuader les velléités contestataires et consolider le régime en place. Les stratégies destinées à consolider l’unité nationale constituent plutôt des écueils à l’intégration nationale et au vivre-ensemble. Par voie de conséquence, elles participent à la désagrégation sociale et accentuent les irrédentismes. La proposition de Jean Charles Moise défend l’idée selon laquelle seul le respect des accords inclusifs, la revalorisation des héros nationaux et la maîtrise des savoirs endogènes peuvent être un début de solution pour la construction d’une réelle unité nationale haitienne.

La politique d’unité nationale et de réconciliation est un ambitieux projet à portée sociale qui forgera une identité haitienne unifiée, tout en encourageant une réconciliation entre les survivants du système actuel et ceux qui l’ont perpétré. En ce sens, la proposition de Jean Charles Moise promeut l’unité nationale et la réconciliation de multiples manières. Pour rendre opérationnel son plan, Jean Charles Moïse accompagnait Muraille Jean Myrtho pour débuter ce « pèlerinage nationaliste et d’entente nationale » avec Edgard Leblanc fils, leader de l’OPL. D’après lui, cette rencontre n’est que le début d’un long pèlerinage. Il rappele que des lettres d’invitation ont été acheminées à plusieurs partis politiques comme le PHTK, LAVALAS, RDNP, UNIR, FUSION parmi tant d’autres. Mais aucune réponse, fait-il savoir, n’a encore été reçue de ces partis politiques. Il déclare être en train d’attendre la réponse du parti Lavalas, particulièrement Jean Bertrand Aristide, et du PHTK.

Pourquoi Jean Bertrand Aristide, Daly Valet, Rony Timothé, Groupe G8 et d’autres politiciens traditionnels combattent assidument et trahissent Jean Charles Moise ? 

A une époque, Jean Charles Moise était l’un des plus influents membres du Parti Politique Fanmi Lavalas dirigé par Jean-Bertrand Aristide en Haiti. Dans le Nord du pays, Jean Charles Moise a combattu le bon combat pour faire valoir les principes du Parti Fanmi Lavalas et faire respecter le mandat de Jean Bertrand Aristide. Toutefois, après deux coups d’état dont le leader du parti Fanmi Lavalas est victime, Jean Charles Moise n’était n’était pas valorisé ni par le parti politique Fanmi Lavalas ni par le leader Jean Bertrand Aristide. Alors que Jean Charles Moise s’appretait à se porter candidat aux présidentielles haitiennes et attendait que le parti politique Fanmi Lavalas fasse choix de lui pour le représenter, Jean Bertrand Aristide exclut unilatéralement Jean Charles Moise du parti et fait choix de Maryse Narcisse, une inconnue impopulaire de la scène politique, pour représenter Fanmi Lavalas aux élections présidentielles. 

Face à cette déception de Jean Charles Moise, l’homme populaire du moment, il ne baisse pas les bras et saisit l’occasion pour former un parti politique connu sous le nom de Parti Politique Pitit Dessalines (PPPD). Dès lors, l’électorat du Parti Fanmi Lavalas est divisé au profit de la droite haitienne et la tension entre les deux partis est dans une guerre intense. Pour Jean Charles Moise, ça a toujours été perçu comme une trahison de son parti mère qui n’a pas su profiter de l’électorat pour vaincre la droite. Mais, il est à signaler que Jean Charles Moise a dernièrement engagé un processus de dialogue et de reconciliation en Haiti où il a sciemment invité Jean Bertrand Aristide à s’unir pour sauver Haiti. Malheureusement, aucune suite n’a été donnée à la requete de Jean Charles Moise, ancien membre de Fanmi Lavalas, actuellement secrétaire général du Parti Politique Pitit Dessalines. 

Aussi, Jean Charles Moise a été trahi par le G8, un groupe conjoncturel formé par huit (8) anciens candidats à la présidence en Haiti, dont Sauveur Pierre ETIENNE, Jean-Charles MOISE, Jude CELESTIN, Jean-Henry CEANT, Steven I. BENOIT, Eric JEAN-BAPTISTE, Mario ANDRESOL, Samuel MADISTIN, ce pour exiger la formation d’une commission devant faire la lumière sur les élections du 25 octobre 2015 où Jovenel Moïse, candidat du Parti haïtien Tèt Kale – « Tête chauve » en créole – et dauphin du président sortant Michel Martelly, arrivait en tête au premier tour de l’élection présidentielle, Jude Célestin, candidat du parti LAPEH (Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation haïtienne) soutenu par l’ancien président René Préval arrivait en deuxième position, Moïse Jean-Charles, candidat de la Plateforme Pitit Desalinnes – « Fils de Dessalines » arrivait en troisième position. Dans tout cela, la petite histoire racontait que Jean Charles Moise était le second candidat qui devrait affronter Jovenel Moise, mais par ingérence et pressions diplomatiques, la seconde place a été donnée à Jude Celestin de sorte que Jovenel Moise pouvait gagner le second tour avec aisance. En guise de faire faisceau à Jean Charles Moise, plus au moins populaire à l’époque afin de gagner les élections, le G-8 avait proposé la formation d’un pouvoir de transition en vue de « réformer l’Etat ; réaliser la conférence nationale ; faire adopter une nouvelle constitution ; organiser des élections générales crédibles et propres dans un délai ne dépassant pas vingt­-quatre mois ».  

Alors que le leader de la mouvance politique «Platfòm Pitit Dessalines» venait de mettre le grappin sur le journaliste vedette Daly Valet en l’engageant officiellement à titre de « Directeur de campagne » en 2015, les gens se demandait est-ce que Jean Charles Moise entrera au Canaan de la libération d’Haïti et de son développement durable ? Malheureusement, cet engagement n’a pas duré lors que les gens critiquaient Daly Valet de n’avoir pas respecté les lignes du parti Pitit Dessalines et d’entretenir des relations étroites avec le secteur politique oligarchique du pays que Jean Charles Moise critique tantot. 

D’autres politiciens ont trahi Jean Charles Moise qui se fixe des objectifs durables et patriotiques à cause de la leur situation économique plus ou moins instable à l’époque. C’est le cas de Rony Timothé et Mathias Pierre qui abandonnaient l’idéal dessalinien. Certains d’entr’eux rejoignent meme le camp adverse. Ils sont nombreux qui ont trahi Jean Charles Moise en dépit des bonnes convictions de ce dernier, et certainement, ils sont nombreux encore qui tentent et qui trahiront Jean Charles Moise. Est-ce que la lutte pour qu’Haiti puisse etre développée et autonome doit cesser pour cela ? 

Conclusion

Considérant le parcours de Jean Charles MOÏSE, vu ses capacités de faire d’énormes concessions, conscients de sa culture du bien commun dans une approche socialiste et d’auto-détermination, si le secteur privé des affaires, les leaders et les partis politiques rejoignent la proposition de Jean Charles Moïse, le pays peut s’attendre une stabilité politique et économique à moyen terme. En somme, si les leaders et partis politiques haïtiens se mettent ensemble, le pays qui était divisé, dévasté, dilapidé, en mal de reconstruction et de réhabilitation va se tourner résolument vers l’avenir et le rêve haïtien.

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